Prisencolinensinainciusol d’Adriano Celentano

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Finissons en beauté cette trilogie en l’honneur du génial Adriano Celentano avec un OVNI de la chanson : « Prisencolinensinainciusol » (à tes souhaits), titre sorti fin 1972.

Parce que oui, pour être à la chanson ce qu’est une soucoupe volante aux aéronefs, « Prisencolinensinainciusol » (à tes amours) fait figure d’OVNI dans le paysage musical du début des années 1970.

Outre l’utilisation d’une langue non identifiée, elle présente pas mal de caractéristiques de ce qui allait devenir le rap. Pour info, DJ Kool Herc – considéré par beaucoup d’amateurs comme étant le « père du Hip-Hop » – n’a pas encore posé son premier Merry-Go-Round (il le fera l’année suivante).

Le rap ne s’appelait pas encore ainsi, et pourtant Prisencolinensinainciusol en présente bien des aspects sur le plan musical (oui parce qu’au niveau du texte, j’te mentirais si j’te disais que ça sent la contestation de quoi que ce soit, vu qu’il ne présente aucune signification évidente…).

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SOMMAIRE :

1- La chanson

2- De quoi qu’ça cause ?
Alors disons que… c’est du charabia, pour parler simplement.

3- Michel Platini approved
Ah ben si !

4- Cover

5- Bonus track

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1- La chanson « Prisencolinensinainciusol » d’Adriano Celentano

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Sacré coup de tonnerre dans le paysage musical en 1972.

Une fois de plus, c’est notre beau pays qui ouvre la voie au succès d’une chanson boudée (au départ) dans son pays d’origine. D’après l’ami Wikipedia, il s’écoule plus d’exemplaires en France qu’en Italie.

Alors les cousins, c’est qui les plus beaux, juste devant vous ?!

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2- De quoi qu’ça cause ?

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Euh… sérieusement ?!

Tu l’auras sans doute compris, le texte, c’est du charabia.

L’idée est de proposer des sonorités qui font penser à de l’Anglais perçu par l’oreille d’un Italien. Alors il ne faut pas chercher de sens, sauf à ce tordre les boyaux d’la tête en cherchant une équivalence pour chaque mot, ce que j’ai renoncé à faire par égard pour lesdits boyaux.

On retrouve toutefois quelques passages que l’on peut décrypter, sans être un Champollion de l’oreille :

« bebi » = « baby »
« lov » = « love » (oui, j’me suis pas mal creusé sur ce coup-là)
« Oping tu stei laik » = « Hoping so stay like »
« ol rait » = « all right »
« Eni go for doing » = « any go for doing » (j’suis pas certain que la syntaxe soit super rigoureuse…)

Si jamais tu es un aventurier des langues et que tu veux te lancer dans une « traduction » / interprétation de la chanson, fais-toi plaiz’.

J’crois qu’il y en a qui ont essayé… Ils ont perdu tous leurs cheveux…

Tu peux trouver le texte en cliquant ici >>

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3- Michel Platini approved

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Si si… La preuve en images !

Une adaptation avec une ligne de basse qui claque : cette publicité m’avait marqué.

Tu t’en fous ? T’aimes pas l’art…

RIP la marqué « Fruité », disparue en 1992.

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4- Cover « Prisencolinensinainciusol » d’Adriano Celentano

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Moi, j’suis un père tranquille de la vie.
Cela me rend d’autant plus admiratif envers les aventuriers de la vie.

Et là, ne nous mentons pas, autant j’apprécie la chanson, autant j’avais une certaine appréhension à l’idée d’en découvrir des covers.

Le premier fut le bon. Que dis-je, l’excellent.

Arrêtons-nous un instant sur le cas de Carl Marah, une (superbe) découverte du jour, pour ce qui me concerne.

Je trouve son cover excellent, et me suis donc penché sur ce qu’il fait.
Parmi les autres covers qu’il propose, j’ai trouvé une superbe version du « Norwegian Wood » de The Beattles, dont tu peux te délecter en cliquant ici >>

Il a une voix qui rappelle par certains côtés celle de Bob Dylan (souvent qualifiée de « nasillarde », quel vilain mot, personnellement je trouve ça très bien), dont il a d’ailleurs repris le « Don’t Think Twice, It’s All Right »

Carl manque franchement d’abonnés, à mon goût, alors merci pour lui de t’abonner à sa chaîne Youtube, il mérite de la visibilité !

J’ai commencé à spammer ses vidéos de commentaires, j’crois bien que j’suis fan…

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5- Bonus track

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Alors là, pour une surprise, c’en est une, et une belle !

Manu Chao (et à priori le groupe Mano Negra – j’ai cru reconnaître Santi aux percussions, les autres membres, j’avoue que je ne saurais les reconnaitre) – pour une version épique de ce titre.
Manu entonne quelques passages de « King Kong Five », créant un medley tout à fait jubilatoire.
Ça matche carrément super bien !

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Voilà , ceci est le troisième article d’une trilogie dédiée à l’immense Adriano Celentano.

Merci à mon copain Riton qui m’a suggéré cette chanson et auquel je dédie ces quelques vers, dont j’avoue qu’ils ont été inspirés par une chanson de Claude-Michel Schönberg, légèrement remodelée…

Je suis tombé sur Adriano, c’est la faute à ma radio
Le nez dans la musique, c’est la faute à Dick
Je ne suis pas sectaire, c’est la faute à l’album Revolver
Je suis fan de cette chanson, c’est la faute à Riton

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Une fois encore, Il Molleggiato crée la sensation et se pose comme un grand explorateur de la musique.
Le texte sans signification apparente n’est qu’un outil musical – moquant l’accent chewing-gum des chanteurs US (de notre point de vue européen) tout autant que notre difficulté à le comprendre – au service d’une musique très efficace.

C’est aussi cela, la légende de la musique.

Prochainement sur RYL, au moins une autre chanson façon OVNI, voire deux…

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Bisous mes chéris 🙂

Olivier

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PS : le rapport entre la chanson et la photo de couverture ?
Disons que je l’ai trouvée sur Pixabay, en saisissant la requête « rap », et que j’avoue qu’entre les photographies de râpes à fromages (j’ai souhaité éviter une allusion capillotractée) et celles de chevaux, celle-là tranchait et puis la dame est bien charmante, et qui plus est tatouée, et moi il ne m’en faut pas plus pour me simplifier une décision.

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Illustration principale : Image par Enrique Meseguer de Pixabay
Musique et vidéo : Youtube et les ayants droit
Les sociétés, personnages et marques cités demeurent l’entière propriété de leurs détenteurs respectifs
Merci à mon copain Riton, qui m’a remémoré cette perle 🙂

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Sources documentaires :

Wikipedia
Mon copain Riton, ma nouvelle encyclopédie musicale

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