Efficacité des Sports de Combat

Efficacité des Sports de Combat

10 octobre 2022 1 Par Olivier - Ride Your Life
Temps de lecture estimé : 22 minutes
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Efficacité des Sports de Combat : quel est le sport de combat – ou l’art martial dans sa forme sportive – le plus efficace ?

Voilà une question qui pourrait faire l’objet d’une thèse pour un doctorant en je ne sais pas trop quelle discipline.


AVERTISSEMENT : j’écris cet article en tant que pratiquant en mode « touriste ».
J’ai une expérience d’une vingtaine d’années dans divers AM et SdC : Karaté, Aïkido, Kick-Boxing et finalement prof’ de boxe pieds-poings en mode baba-cool (cf. cet article).
Je ne suis expert en rien, mais je suis passionné par ces pratiques depuis mon adolescence (et si tu as bien lu ce qui précède, j’ai parfois observé de longues pauses entre chaque discipline).
À l’occasion de cet article, je vais parfois égratigner quelques mythes, et probablement froisser quelques egos.
Inutile de proposer de venir me casser la gueule afin de vérifier mon niveau : je suis un piètre pratiquant, je suis lâche et trouve que la violence, c’est mal. Tu gagnes par forfait.

Mais j’ai envie de faire du tri dans ce domaine, entre ce qui est prétendu et ce qui existe, à mon sens. Parce qu’outre ma pratique personnelle, j’en ai bouffé des heures en vidéo, à la télévision et dans des magazines & livres.
Et par dessus-tout, je trouve que le pipeau, ça devrait être réservé à la musique et à la comédie.


SOMMAIRE :


1- Arts Martiaux et Sports de Combat

2- Sports de Combat / Arts Martiaux et efficacité

3- Pourquoi se poser la question de l’efficacité des Sports de Combat ?

4- Bonus tracks

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Surtout, fais-toi plaisir ! Et à nous également, par la même occasion 🙂


1- Arts Martiaux et Sports de Combat


Une mise au point me semble nécessaire avant d’entrer dans le vif du sujet.
Il y a les Arts Martiaux, et il y a les Sports de Combat… et puis les Arts Martiaux passés à la moulinette sportive / de la compétition, avec simplification des techniques, interdiction de nombre d’entre elles et autres aménagements.


Les Arts Martiaux

Je cite l’ami Wikipedia :

« Un art martial est un style ou une école dont l’enseignement porte principalement sur des techniques de combat, à mains nues ou avec arme. Historiquement, cet apprentissage intègre une dimension spirituelle et morale visant à la maîtrise de soi (essentielle, tant pour renoncer au combat s’il est évitable, que pour y faire face dans le cas contraire), et s’enrichit de multiples connaissances (culturelles, philosophiques et médicales, notamment). Ainsi, les arts martiaux visent au développement global de l’individu : externe (force, souplesse), interne (énergie, santé), intellectuel et moral. »

J’avoue que là, je toussote déjà.

Notamment en raison de ce passage :

« Historiquement, cet apprentissage intègre une dimension spirituelle et morale visant à la maîtrise de soi (essentielle, tant pour renoncer au combat s’il est évitable, que pour y faire face dans le cas contraire), et s’enrichit de multiples connaissances (culturelles, philosophiques et médicales, notamment) »

J’adore les histoires, et ça, c’en est une très jolie.

Celle du Grand Skippy qui plane à 2 mètres au-dessus du sol et trouve que la violence c’est mal, et que c’est un dernier recours après avoir essayé la causette (en parlant de météo, en tentant de distraire le gars en face, en traçant la route avec tes baskets).

Cette définition convient à mon sens assez bien à la perception occidentale des arts martiaux asiatiques, et aux légions de pratiquants plus ou moins ceinturés et titrés qui te parlent du sens de l’abnégation, d’humilité etc. tout en te rappelant au préalable qu’ils ont été X fois champion de leur pays, de leur continent, de notre planète ou de l’univers. Tout cela me fait ricaner.

On te place un peu de Sun Tzu, l’air de rien (l’art de l’évitement du combat) et de connaissances dans des domaines allant de la philosophie à la médecine.
Fichtre, rien que ça.

Je ne dis pas que cela n’existe pas au sein de certains arts martiaux, par contre j’affirme que généraliser ce propos, c’est entretenir un malentendu.

Les arts martiaux japonais à mains nues enseignés aux samouraïs – par exemple – ne visaient pas à élever l’esprit de ceux-ci. Ils visaient à leur enseigner comment se défendre (et tuer) à mains nues. Pas à faire des massages cardiaques ou de la méditation.

Après, il y a la question complexe de l’état d’esprit des samouraïs.
Ça fait cliché de se baser sur les samouraïs, mais disons qu’il s’agissait peu ou prou des chevaliers nippons – et chevalier ne veut pas dire défenseur de la veuve et de l’orphelin, mais plutôt soldats d’élite des shoguns, qui, ne nous mentons pas, étaient globalement des tyrans. Mais ils respectaient un certain code d’honneur – le bushido.

Ce code d’honneur n’excluait pas – loin de là – de mutiler voire décapiter quelques pauvres ères qui auraient manqué de respect au shogun ou à ses troupes. Façon le mauvais regard dans le métro qui te fait te retrouver face à un mec qui sort une lame. Et ils n’avaient pas reçu un enseignement médical permettant de recoudre un bras ou une tête sur son corps d’origine.

Mais tout cela, il est vrai, entrait dans un monde de valeurs bien particulier, et je ne nie pas l’existence d’une spiritualité développée, mais alors spiritualité dans son sens le plus large : t’accorder la grâce ultime en t’envoyant ad-patres. Tout en récitant quelques prières avoir t’avoir occis (et donc gêné).

Fin’ bref, y a un moment où il faut rappeler que les arts martiaux, ça n’était pas principalement de la botanique et de la lecture de traités poétiques, le tout assis dans la position du Lotus.

Pour finir avec mon toussotement :

« Ainsi, les arts martiaux visent au développement global de l’individu : externe (force, souplesse), interne (énergie, santé), intellectuel et moral. »

Là, j’apprécie en fait ce passage, mais mon toussotement vient du vieux débat des plateaux TV des années 1980, époque à laquelle j’ai commencé à entendre cette distinction.

En fait, tout cela est du baratin. Il n’y a pas des styles internes d’un côté, et des styles externes de l’autre. Il y a surtout le fait que tu pratiques en utilisant des techniques dites internes, ou pas. C’est le pratiquant qui comprend le principe de l’internalisation, ou pas. Et ceci est vrai dans le domaine d’autres sports.
Venir dire que le karaté (qui connait moult écoles différentes) est un « art martial externe », ça me fait sourire. Quid des katas respiratoires ? C’est du vent ?
Non, c’est une application des principes dits internes aux katas, et par extension à la pratique.

Ce passage là ne me fait donc pas intrinsèquement toussoter, mais il me rappelle une autre source de toussotement. Tout bêtement.


Les cas particuliers : les Arts Martiaux japonais récents

Car il faut des règles, et toute règle connait son lot d’exceptions.

Deux me viennent aisément en tête : le Judo et l’Aïkido.

Le premier a été codifié par Jigorō Kanō, le second par Morihei Ueshiba. Je pourrais également ajouter le Karaté Shotokan (et ses dérivés), mais ces deux premiers cas sont les plus exemplaires en matière de cas particuliers.

Le Judo est qualifié d’art martial, mais à mon sens, c’est un sport de combat. Ce qui ne signifie en aucun cas qu’il n’est pas redoutable d’« efficacité ». J’ai longtemps été condescendant vis-à-vis du judo – parce que je venais de la culture pieds-poings – et ne l’est plus été du jour où un ami m’a amené participer à un cours au sein de son ancien club. Là je suis redescendu de mon cocotier, et ai remis les 2 pieds sur terre – tout en me trouvant aisément assis sur le cul (et encore, j’étais vraiment tombé sur des gentils super prévenants). Oui, c’est paradoxal. Et très instructif.

Je précise que c’est à mon sens un sport de combat, car sa finalité n’était pas de détruire voire tuer le bonhomme en face, mais simplement de le soumettre (après rien ne t’empêche de mener un juji gatame à son terme et de casser un bras, ou encore un étranglement à son terme, mais sache que c’est réprimé par la loi et la morale).
La qualification en tant qu’art martial vient probablement du fait que Jigoro était nippon (qui a dit « ni mauvais » ?), et que le sport qu’il a développé reposait sur le ju-jitsu enseigné aux samouraïs (oui, encore eux, incontournables qu’ils sont).

L’Aïkido est encore un cas à part, et mériterait un article à part entière (appel du pied envers moi-même).

Sans rentrer dans les détails de la vie de Morihei, disons qu’il faut distinguer ce qu’il fut au début de sa vie, et ce qu’il fut au milieu puis à la fin de sa vie (sommairement, passée la seconde guerre mondiale).

Au début de sa vie adulte, il était plus proche des milieux d’extrême-droite (paf, mot qui fait peur) japonais que du mouvement flower power. Une fois encore sans rentrer dans les détails, il enseignait en ce temps-là ce qui n’était pas encore l’Aïkido à divers corps militaires et policiers. Et il ne leur apprenait pas à faire des bisous. Sa pratique était connue pour être extrêmement brutale.

Puis il y eut deux étapes clefs dans sa vie : une démonstration faite sur invitation de l’empereur, à l’occasion de laquelle il rudoya son partenaire de démonstration, puis le déchaînement de violence occasionné par la seconde guerre mondiale, avec son pinacle apocalyptique (les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945).

Sa conclusion fut sans appel : la violence, c’est mal (j’pense tout pareil).
Ce qui n’empêche que l’Aïkido puisse être une pratique potentiellement destructrice, et pour le moins violente quand elle est mal cadrée.
Cf. l’inénarrable Steven Seagal, connu pour avoir brisé nombre de poignets de partenaires au cinéma – et là idem, ça sent l’article sur RYL un de ces jours, même si le bonhomme m’exaspère.

La seconde moitié de la vie de Morihei fut à mon sens le résultat d’une prise de conscience de cela, et pour ainsi dire un acte de rédemption, ce qui rend son parcours de vie -à mes yeux – tout à fait remarquable et fait de lui un personnage marquant du XXème siècle.

Bref, il s’agit d’arts martiaux de par leur origine et leurs racines, et dans le cas de l’Aïkido, j’ai bien envie de dire que la définition de l’ami Wikipedia correspond assez bien.


Les sports de combat

La différence entre un art martial et un sport de combat est très simple : le sport de combat ne vise pas à t’apprendre à tuer la personne en face de toi, mais à la vaincre (sachant que la personne en face est généralement mue par la même volonté) dans le cadre d’une pratique comportant des règles strictes, visant à respecter – tant que faire se peut – l’intégrité physique (pour ce qui concerne l’intégrité psychologique, ça dépend, ça dépasse) des pratiquants, et arbitrée.

Citons par exemple la lutte, la boxe (ou les boxes : boxe anglaise, boxe française, kick-boxing, muay-thaï…).

Le fait que la pratique concernée soit encadrée par des règles strictes n’empêche hélas pas que ladite pratique reste potentiellement dangereuse. Je pense notamment aux diverses boxes, qui peuvent – surtout à haut niveau – entraîner des blessures dramatiques – et parfois, triple hélas – la mort.
Même si je dois préciser que l’arbitrage est de plus en plus rigoureux, et que les arbitres sont de plus en plus vigilants. Cela s’est vraiment très nettement amélioré au cours des dernières décennies.
Il n’en demeure pas moins que nombre de boxeurs professionnels connaissent des fins de vie douloureuses, avec parfois de lourdes séquelles neurologiques – notamment dans le domaine de la boxe anglaise, en raison des très nombreux coups portés à la tête. Cela est sensiblement moins observé dans le domaine des boxes pieds-poings, dans la mesure où les cibles sont beaucoup plus nombreuses (notamment les jambes – low-kick powa).


Les Arts Martiaux agrémentés à la sauce Sports de Combat

Ceci n’est pas une pratique exclusivement occidentale, mais disons qu’en occident, nombre d’arts martiaux ont vu leur pratique être modifiée / simplifiée (pour ne pas dire amputée) afin de pouvoir faire l’objet de compétitions (t’sais, notamment en vue d’être honoré d’une homologation aux JO, ce temple du sport et du fair-play).

Ainsi, si le karaté en tant qu’art martial ne stipule pas de règles telles que « pas les yeux, pas les lunettes, pas les habits » (on t’apprend à liquider le gars en face, pas à faire lever le drapeau par un arbitre qui n’existe pas), la pratique sportive du karaté exclue – selon le style et les clubs ou fédérations, certaines techniques, par exemple :

  • On enchaîne pas au sol (clefs, coups de pied à la tête).
  • On ne frappe pas avec les genoux ni les coudes (ça a évolué dans certaines pratiques du karaté, au moins au niveau des genoux).
  • On ne vise pas les roupettes, ni les genoux, ni les yeux…
  • et autres aménagements visant à préserver l’intégrité des pratiquants.

La pratique sportive d’un art martial transforme donc de facto celui-ci en un sport de combat : règles strictes, arbitrage, délimitation dans l’espace (ring ou tapis de sol sur une surface délimitée), zones cibles et techniques interdites.

Donc, dans les chapitres suivants, et par soucis de simplification, je parlerai de sports de combat, ce qui inclura sports de combat en tant que tels et arts martiaux sauce pratique sportive / compétition.


2- Sports de Combat / Arts Martiaux et efficacité


Ah, nous voilà au coeur de la question du jour, exprimée ci-dessous dans sa forme qui la résume bien :

« Qui a la plus grosse et qui peut casser le plus efficacement des gueules ? »

Question qui revêt des aspects techniques tout autant que des aspects psychologiques, pour ne pas dire psychiatriques, dans certains cas extrêmes.


Efficacité en quoi ?

Oui d’abord, efficacité en quoi ?

Être efficace dans quelles circonstances, à mains nues, armé, face à quelqu’un à mains nues, armé (couteau, flingue, fusil d’assaut ?). À 1 contre 1 ou 10 contre 1 (et vice-versa) ?

Parce que c’est bien joli de parler d’efficacité, mais quelle que soit l’efficacité en question, elle est forcément contextuelle.

En fait, un mal profond règne sur notre monde, et celui des arts martiaux n’y échappe pas : celui qui consiste à penser que tel modèle est LE modèle. Un genre de vérité qui ferait loi.


La question de l’efficacité des diverses méthodes de self-défense

Gros sujet, qui donne lieu a des débats passionnels, et à des battles de punch-lines sur les réseaux sociaux.
En outre, le marché de la self-défense est juteux, et attire aussi bien des professionnels sincères que des margoulins vendeurs de rêve. Sans compter ceux qui développent des méthodes dignes des techniques de guerre proposées par Karadoc dans Kaamelott (j’te propose une sélection à ce sujet en fin d’article).

Il y a quelques années, j’avais visionné cette vidéo, que je trouve assez intéressante.

Pour te poser le contexte, une bio vite fait des deux protagonistes :

  • Cyril Diabaté.
    Combattant français de MMA, passé au préalable par divers arts martiaux et sports de combat.
    Un joli palmarès sportif.
  • Franck Ropers.
    Ancien athlète de haut niveau, passionné d’arts martiaux & sports de combat.
    Pratiquant de longue date de Pencak-Silat, qu’il enseigne via une série d’écoles de self-défense (Académie Franck Ropers).
    Vélocité assez phénoménale pour quelqu’un de son gabarit (parce qu’en plus il est tanké, le Franck).
– Source : Youtube | Débat entre Franck Ropers et Cyril Diabaté sur le thème de la self-défense –

Ce débat est assez intéressant, car il pose des questions légitimes.

Cyril Diabaté manque à mon sens de nuance, et dresse un procès à charge contre la self-défense – qu’il qualifie dans sa globalité de mytho-jitsu.
S’il développe quelques arguments pertinents, il est – je trouve – parfois caricatural dans son approche.

À un moment, CD évoque son combat contre Rick Roufus (très grand spécialiste états-unien du full-contact AKA la boxe américaine dans notre pays, dérivée du karaté et de la boxe anglaise, et qui connut son âge d’or dans les années 1980) et indique qu’il l’a combattu dans les « règles qui l’arrangeaient », à savoir avec low-kicks (coups de pied / tibia dans les jambes), règles auxquelles Rick Roufus était très peu habitué, et qu’il a donc gagné. Il justifie par cette illustration le fait qu’il avait délaissé le full-contact au profit du kick-boxing.

Fort bien, j’adhère. Mais alors, dans le MMA qui est super réaliste, pourquoi ne peut-on pas frapper dans les roupettes, mordre, donner des coups de tête, frapper dans le dos ?
Peut-être parce que c’est dangereux, non ? Mais c’est dangereux en théorie, puisqu’il s’agit vraisemblablement de techniques issues du mytho-jitsu… Alors savatez-vous les burnes, les gars.

Alors pour ce qui est du réalisme du MMA, cher à Cyril Diabaté, disons qu’il s’agit d’un sport de combat proposant de multiples techniques, mais en excluant presque autant, et qui plus est un sport de combat arbitré, avec des règles, dans un ring, entre combattants préparés et qui ont signé pour se mettre des pains dans la tronche.

Cela n’est finalement pas plus réaliste, dans une certaine mesure – au contact près, j’en conviens – que la pratique des arts martiaux, fussent-ils déclinés en version self-défense.

Vers 28m35s, CD suggère (fichtre) que les professeurs de self-défense amènent leurs élèves dans des situations réelles – façon embrouille à 2 balles. Mon Dieu… mais quelle bonne idée. Sortons entre amis et allons provoquer des voyous potentiellement armés et voir si les techniques fonctionnent.
Heureusement, Franck Ropers le ramène à la réalité (pour le coup) en lui disant que c’est une très mauvaise idée, et un coup à aller en prison (ou envoyer ou être envoyé à la morgue).

Afin d’illustrer le côté grotesque de cette proposition, je vais prendre l’exemple – une nouvelle fois – des samouraïs. Ceux-ci s’entrainaient, et par pas simple soucis hygiéniste (le mot m’a fait sourire), mais parce qu’ils savaient qu’à tout moment ils pouvaient être envoyés au combat, et qu’il n’y aurait pas d’arbitre pour arrêter ledit combat ou dire « non mais nous avions dit de ne pas couper les membres, alors pénalité, file dans ton coin, petit fripon ».
Mais à l’entrainement à deux, ils n’utilisaient pas des sabres de combat, parce que ceci aurait eu tendance à diminuer fortement l’effectif…
Et pourtant, leur entrainement était vital, même – si pour reprendre l’idée de CD, ça n’allait pas jusqu’au bout (c’est à dire à la mutilation, l’éventration ou la décapitation). Question de logique et de survie.

Dans un autre domaine, puisque le sujet de la self-défense est abordé, les forces (surtout d’élite) de police (RAID, GIPN), de gendarmerie (PSIG, PSPG, GIGN) et de régiments de combat sont entrainées à divers arts martiaux et sports de combat. Là ça n’est pas une ceinture, une coupe ou une p’tite branlette entre combattants volontaires, l’enjeu. C’est leur survie. Eh bien ils prennent des cours de judo, ju-jitsu (oui, même dans sa déclinaison brésilienne), boxes diverses, krav maga etc. et sont notamment entrainés à faire face à des attaques à l’arme blanche. Et ont parfois à passer de la théorie à la pratique. Quelle que soit l’efficacité relative de ces techniques & pratiques théoriques, mieux vaut avoir un bon entrainement en la matière que d’avoir appris à faire du « double leg » (saisie des 2 jambes, dérivé du morote gari du judo). Question de sens de la survie – et à mon avis de réalisme – face à une attaque au couteau.

Je reste sur cet exemple des méthodes enseignées face aux attaques au couteau (testées de manière très sincère par Greg MMA sur la chaîne Karaté Bushido). Si l’on suit la logique de CD, il faudrait tester les techniques avec couteau réel. Ça va coûter cher en matière d’effectifs…

Pour faire simple, la suggestion de CD est donc tout simplement stupide et aux antipodes de la raison.
Mais pour les amateurs de punchlines qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez, ça doit faire mouche.

Bref, pour clore la question de l’efficacité des diverses méthodes de self-défense, il y a de tout. Des vendeurs de rêve, des bons, des mauvais (tu regardes certaines vidéos au ralenti, le soi-disant expert se prend le couteau dans le bide, donc non, je ne valide pas la technique avec couteau réel…), des sincères, des charlatans.

En outre, je conçois que l’image de la ménagère (ou du ménager, stop au sexisme :p) en condition physique moyenne voire déplorable puisse être intéressante, mais la réponse de CD du genre « va d’abord te remettre en condition » ne répond pas à la réalité de toutes les personnes en quête de sécurité, ne fut-t-elle que psychologique.
Et tenir de tels propos reflète un manque patenté de respect, soit dit en passant, sous couvert d’être réaliste. En fait, ce genre de propos doit être destiné à provoquer le rire gras des personnes méprisantes.

La seule réponse valide – outre la qualité de l’instructeur – c’est la répétition. Qu’il s’agisse de self-défense, de boxe, de karaté, de MMA, une grosse partie de l’entrainement vise à ce que la technique passe du cortex au cerveau reptilien. Si tu dois réfléchir avant de réagir, c’est terminé.
Les esquives rotatives à la boxe ne fonctionnent en combat qu’à partir du moment où le cerveau est en mode pilotage automatique. Si tu as besoin de prendre le manche, tu manges le crochet avant d’avoir même esquissé ton esquive (exquise esquive). C’est pareil pour toutes les techniques de combat. Répétition de très nombreuses fois à l’entrainement afin de pouvoir restituer la technique de manière efficace, dans le bon tempo, avec le palpitant à 160 et l’adrénaline en mode perfusion (ou alors tu es tétanisé et tu décèdes, ou quoi qu’il en soit, tu termines la tronche ruinée).


L’efficacité en matière de sports de combat

Là il faut d’emblée distinguer le type de sport de combat : debout ou tout terrain (avec grappling, projections, techniques au sol…). Et considérer encore à part le cas des arts martiaux avec utilisation d’armes.

Donc nous distinguons ce que je vais rassembler sous le terme de sports de combat (boxes diverses et karaté, Vovinam viet vo dao et que sais-je encore) pieds-poings et le MMA (Mixed Martial Arts – Arts Martiaux Mixtes).

Les sports de combat pieds-poings

Avec moufles ou sans moufles ?

Si les diverses boxes font l’objet de nombreuses comparaisons et autres concours de qui a la plus grosse (je dis cela de manière caricaturale, mais ça reste intéressant, et il existe des exemples historiques façon choc culturel), le combat avec des gants n’est pas la même histoire que le combat à mains nues.
Par exemple, dans le cas d’une garde resserrée (les gants collés au visage afin d’éviter l’effet billard) tout à fait pertinente dans le domaine de la boxe, tenter d’appliquer cette garde à mains nues est suicidaire.
Cela se traduit par une explosion des phalanges – et accessoirement du groin – au premier coup reçu dans cette garde inadaptée à la situation.

Dans le cas des boxes pieds-poings, quelques styles ressortent couramment dans le CV des champions : Kick-Boxing (avec ou sans coups de genoux), Muay-Thaï, Boxe Française et tutti quanti.

Le Muay-Thaï s’avère être une excellente référence. D’autres diront que la boxe française permet de bien mieux travailler la précision et la distance (en BF, les coups de pied ne sont considérés comme valides que s’ils sont portés avec la chaussure, pas avec le tibia).
Dans la pratique, il s’avère que beaucoup de grands champions ont pratiqué diverses boxes, et adapté leur pratique au fil de leur expérience.

Le choc culturel dont je causais plus haut :

Fin des années 1970 ou début des années 1980 (j’ai la flemme de rechercher), des équipes de kick-boxeurs occidentaux se sont déplacées en Asie afin d’y rencontrer des pratiquants de kick-boxing japonais et de muay-thaï. Il en a résulté une déroute des Occidentaux en raison d’un choc culturel : le muay-thaï est basé sur l’efficacité de chaque coup (force brute) là où les kick-boxeurs occidentaux étaient habitués à pratiquer des enchaînements, certes spectaculaires, mais une fois que tu t’es fait ruiner le bras par un middle-kick d’un nak muay, t’es vachement moins enclin à pratiquer tes enchaînements. Idem quand un low-kick lancé pleine bourre t’a laminé la jambe.
La nature est catégorique à ce sujet.
De mémoire, le seul à avoir su s’adapter très rapidement fut Benny Urquidez, qui avait compris depuis longtemps que l’avenir des formes de combat pieds-poings était lié à une utilisation d’un maximum de techniques.

Cela signifie-t-il que le kick-boxing occidental était inefficace ? Non. Mais cela signifie qu’en fonction des règles, certaines méthodes sont plus efficaces. Sur un ring, notamment.

Certaines formes de karaté – je pense notamment au Kyokushinkai – ont pu constituer de très bonnes bases pour enchaîner sur la boxe pieds-poings. Je prends l’exemple du légendaire et regretté Andy Hug, qui a brillé dans le monde du K1, durant son âge d’or. De même pour les Brésiliens Francisco Filho et Glaube Feitosa (qui ont tout de même moins brillé qu’Andy, mais ont séché pas mal de monde en leur temps).

Alors que retenir de tout cela, en matière d’efficacité des méthodes pieds-poings ?

En premier lieu que l’entrainement à l’utilisation du plus grand nombre d’armes naturelles (poings, coudes, pieds, genoux – la tête, on oubli, même le muay-thaï a abandonné cette arme) couplé à des entrainements intensifs au combat et à un mental en acier sont les piliers d’une réussite dans ce domaine.
Après, te dire que tel sport de combat / art martial lave plus blanc que blanc, c’est à mon sens à juger au cas par cas. Mais statistiquement, il ressort que le muay-thaï, le kick-boxing moderne et le karaté kyokushinkai réunissent ces différents aspects pour ce qui concerne une pratique cadrée, sur un ring, avec arbitre et règles qui vont bien.


Tous les coups – ou presque – sont permis

Si le full-contact est né aux USA au début des années 1970, sous l’impulsion de Joe Lewis et quelques pratiquants frustrés par le manque de contact appuyé à l’occasion des compétions de karaté (et arts martiaux affinitaires : Kempo…), il a également annoncé un glissement progressif des arts martiaux vers une pratique sportive de compétition avec KO (c’est plus bankable, quand il y a des KO… l’esprit des jeux du cirque n’a jamais complètement disparu).

Dans la suite logique de cette évolution sont apparus des formes de combat dites « libres », c’est à dire autorisant des techniques permettant de passer du mode vertical au mode horizontal (mais sans intention de se faire des câlins). Le free fight était né.

Aux USA, ce furent essentiellement des lutteurs qui lancèrent le game.
Au Brésil, des combattants avaient été initiés au judo et au ju-jitsu, suite à l’émigration de nombreux Japonais en Amérique du Sud à la fin du XiXème siècle, ainsi qu’à l’envoi de professeurs émérites. La famille Gracie initia ce qui allait devenir le Ju-Jitsu Brésilien (JJB, base de nombre d’écoles dites de MMA).
En France, on pouvait trouver diverses formes de combat libre (généralement illégales et underground) dès la première moitié du XXème siècle.

Bref, à différents endroits du globe, certains avaient envie de se la mesurer et de faire saigner les autres. There must be blood.

Si les débuts des premières fédérations de combat libre ont été parfois houleux (quasiment pas de règles… les pratiquants pouvaient se taper dans les roubignolles, mettre des coups de tête…), une certaine raison a fini par gagner les autorités ainsi que des fédérations & organisations plus responsables.

Mais il fallait tout de même que ça saigne, si possible, que ça ressemble aux jeux du cirque (d’où la « cage » – ce type de ring assez particulier, entouré par un grillage – comme ça fait du bien de se faire coller le dos dessus) parce que bon, c’est pas tout ça mais y a du brouzouf à se faire grâce au pay-per-view.

Diverses fédérations & organisations (de compétitions) ont existé (certaines existent encore ) : le Pride, le Bellator, l’UFC…

En 1993, Royce Gracie (descendant de la lignée légendaire du JJB) crée la sensation à l’occasion du premier tournoi organisé par l’UFC. Le contexte : pas de catégorie de poids. Et on se met des beignes, on se lance des projections et on fait des clefs de bras et autres étranglements.
Royce Gracie expédie plus ou moins vite 3 adversaires pesant 10 à 18 kilos de plus que lui.
Bilan : Royce fut le premier vainqueur de l’UFC et fit briller aux yeux du monde des sports de combat le JJB.

Et voilà la légende du « la taille et le poids, ça ne compte pas » relancée.

Royce continua à gagner, jusqu’à ce qu’il croise la route du combattant nippon Kazushi Sakuraba, ultérieurement surnommé « The Gracie Hunter », pour avoir battu pas moins de 3 représentants de la famille Gracie. Les maîtres du JJB avaient trouvé leur Némésis.

Alors on se détend, si si tout cela (taille, poids) compte, mais toutes autres choses égales par ailleurs : technique, condition physique et tout le toutim.

Dans le domaine du K1, le thaïlandais Kaoklai Kaennorsing avait créé la sensation en assommant d’un high-kick (après lui avoir ruiné les jambes à coups de low-kicks) Mighty Mo, récent vainqueur du K1 de Las Vegas.

Résultat : 80 kilos : 1 – 130 kilos : 0. Voir bonus tracks pour la vidéo.

Mais ces cas-là demeurent des exceptions.


Pour en revenir au MMA, il s’agit donc d’un sport de combat très efficace. Dans les règles du MMA.
« Dans la rue », pour répondre à une problématique plus large, il s’agit certainement d’une méthode plus efficace que la poterie, la couture et également certains arts martiaux & sports de combat, parce qu’assez complète, mais rien ne prouve qu’il s’agisse de la méthode de combat ultime face à des situations non abordées dans le cadre de l’enseignement courant de cette discipline.

Sauf à suivre de manière jusqu’au-boutiste la suggestion de CD, et d’emmener les pratiquants de MMA affronter des voyous armés de barres de fer, couteaux et autres outils détournés de leur utilisation domestique, la capacité du MMA à affronter avec succès des situations inattendues et non cadrées reste théorique, elle aussi. Chose que je n’appelle pas de mes vœux (la confrontation en situation réelle), car ce serait totalement stupide, quelle que soit l’issue de ce type de mise à l’épreuve.

Pourtant, certaines personnes – qu’il s’agisse de professionnels des force de police ou des forces militaires – sont amenées à affronter ce genre de situation.
Certaines méthodes de self-défense visent donc à répondre à ce besoin légitime d’entrainement. Que ce ne soit pas parfait, c’est certain, que ce soit encore enseigné par des gens qui ont un besoin vital de techniques si possible efficaces, ça l’est tout autant.


Mythes et légendes

Le mythe « la taille ne compte pas » trouve en grande partie sa genèse parmi les aficionados de Bruce Lee. Celui-ci fut l’un des premiers à lancer l’idée d’opposer des combattants venant de diverses disciplines via des tournois open, toutes catégories confondues. Il semblerait qu’il ait même souhaité affronter Mohamed Ali à cette occasion.

Au passage, si mythique que puisse être Bruce Lee pour ses fans, la méthode de combat qu’il a développée – le Jeet Kune Do – ne semble pas avoir recueilli de nombreux suffrages auprès des forces de police et des forces militaires. Enfin à ma connaissance.
Manque d’efficacité malgré la promesse, ou mauvais marketing, je n’en connais pas la raison. Je ne puis que dresser le constat.

Si je parle de « mythes et légendes », je ne prétend pas que Bruce Lee n’aurait pas été un combattant de qualité, pour ne pas dire redoutable, dans le cadre de compétitions (les seules pour lesquelles il ait été crédité étaient de concours… de cha-cha-cha). Je dis juste que cela est resté paroles sans mise en application, et que nombreux sont ceux qui postent à tout va sur divers forums que Bruce Lee aurait vaincu n’importe quel combattant. Pour ma part, je reste sceptique. Mais ne me pose aucunement en détenteur d’une vérité quelle qu’elle soit.

Bref, le monde des arts martiaux (en particulier) foisonne de ces histoires qui alimentent les polémiques (du type mytho-jitsu & autres mythes) et discussions, là où effectivement, les sports de combat règlent la question par la pratique. Sachant qu’une nouvelle fois, je rappelle que la pratique en compétition comporte son lot de règles (et c’est très bien ainsi) visant à ce que les pratiquants ne ressortent pas avec un œil crevé ou sur une civière. Alors le réalisme dans tout cela est relatif.


3- Pourquoi se poser la question de l’efficacité des Sports de Combat ?


Oui d’abord, c’est quoi l’deal ?

Savoir qui a la plus grosse, savoir quelle discipline pratiquer pour survivre en milieu hostile ou à l’occasion d’une guerre (totale ou de gangs), pratiquer un sport de combat ou un art martial qui permette d’améliorer sa condition physique et même son état psychologique ?

Si les compétitions de sport de combat règlent en partie la question de l’efficacité pugilistique cadrée, elles ne permettent pas de mettre en place des techniques extrêmes. Et c’est très bien ainsi. Pourtant, comme indiqué plus haut, certains professionnels ont besoin d’aller plus loin que les échanges cadrés et bordés par la baston à l’ancienne façon bagarre de bal du quartier, et que le MMA soit présenté par certains comme l’alpha et l’oméga, ça me semble inapproprié. Cette discipline ne répond pas à tous les besoins.

Je me range donc à l’avis de Franck Ropers qui dit qu’il est bon de se confronter à diverses disciplines, afin d’appréhender des techniques non utilisables dans le cadre d’une pratique sportive de compétition (et c’est très bien ainsi, une fois encore).

Alors si tu te poses la question de l’efficacité de tel ou tel sport de combat / art martial, pose-toi en premier lieu la question de tes motivations. Cela me semble être la base.
Et sinon, pour avoir un ordre d’idée plus pragmatique, regarde des vidéos de combats de diverses disciplines et de témoignages de professionnels ayant été confrontés à des situations dans lesquelles il n’y avait aucune règle ni le moindre arbitre en vue. Cela ne maque pas notamment sur Youtube, et fait le bonheur des amateurs de castagne et d’histoires plus ou moins épiques. En plus de remettre l’église au centre du village.


4- Bonus tracks


Harry Mariette est un instructeur belge de Krav-Maga, et anime entre autres choses une chaîne Youtube.
Dans ses vidéos, il parle surtout, prenant à contrepied de nombreux autres instructeurs de self-défense.

Alors pour les amateurs de castagne, ça n’est pas passionnant. Pas d’images spectaculaires, pas d’effusions de sang.

Mais pour ma part, j’apprécie ses « causeries » (spéciale dédicace à nos lecteurs Canadiens francophones), car je trouve qu’il est sincère dans ses discours. Notamment parce qu’il ne dit jamais « ma chapelle est la meilleure », et qu’il aborde de manière là encore très sincère les diverses polémiques entourant la pratique de la self-défense.
Et accessoirement parce que j’ai tout de même bien admis que je n’allais pas devenir expert en self-défense en visionnant des vidéos spectaculaires… sans aucunement pratiquer en parallèle.

Je t’ai sélectionné cette vidéo :

– Source : Youtube | Harry Mariette / « Clash entre Instructeurs MMA, Self, etc… » –

Vers 4m, il livre notamment une vérité qui peut mettre d’accord tous les polémistes : « la discipline de combat qui est la plus efficace au monde […] c’est le glock, et en plus de ça, c’est une discipline qui ne demande pas beaucoup d’efforts ».

Voilà qui résume parfaitement le fait qu’il y a une question contextuelle qui est rarement abordée pas les détracteurs & partisans de leur chapelle qui lave plus blanc que blanc.

Illustration pédagogique au cinéma :

– Source : Youtube | Extrait du film Indiana Jones / Scène du revolver –

Ben oui. Face à un flingue, tu peux faire tous les moulinets que tu veux, tenter un double-leg, tu perdras face au gars qui a le gun. Question de contexte.

Et merci à mon relecteur-correcteur préféré – qui se reconnaîtra – pour cette suggestion d’ajout.


Puis ce combat que j’ai évoqué :

– Source : Youtube | Combat K1 Kaoklai Kaennorsing vs. Mighty Mo –

Il y a une erreur concernant les poids annoncés au début de la vidéo. Mighty Mo pesait environ 130 kilos, pas 103. Juste pour la précision. Soit environ 75 kilos de différence. Joli high kick, indeed.


En conclusion


Te voilà bien avancé pour savoir quelle est l’efficacité des divers sports de combat, hein.
Merci qui ?

Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de sports de combat, d’arts martiaux, de self-défense etc. il y a des écoles & professeurs sérieux, et puis de rigolos. Même pour le MMA.

Ces histoires de tacles sur les réseaux sociaux, ça ressemble tout de même à du buzz médiatico-pipeaulogiste. Et à des querelles financières sous-jacentes.
Il faut dire que pour les pratiquants de sports de combat en France, devenir champion relève du sacerdoce, car ça ne rapporte pas grand chose. Alors forcément, les chaînes Youtube à succès + le business qui va avec, ça doit en agacer certains.


Nous voilà arrivés au terme de cet article, que j’ai souhaité être le plus ouvert et objectif (l’objectivité faisant partie des mythes) possible.
Il y a des passages assez longs concernant l’histoire (plutôt) récente des arts martiaux & sports de combat, de leur évolution, parce que j’ai estimé que cela permettait de mieux comprendre de quoi nous parlons.


J’vous fais plein de bisous mes chéris 🙂

Olivier


  • Site web de l’Association des Gens Amis de la Poterie >>
    Je te propose ce lien au cas où tu te serais fait éconduire par un prof’ de MMA qui t’aura invité(e) à perdre 20 kilos et 20 ans afin de pouvoir avoir l’insigne honneur de pratiquer dans sa salle, et que parallèlement tu ne ferais pas confiance aux profs’ de self-défense.

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Illustration principale : Image par Marvin Rheinheimer de Pixabay
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Sources documentaires :

Wikipedia
Une vingtaine d’années de pratique, entrecoupées de pauses, et bien entendu de méditation transcendantale


Notes rédactionnelles & mises à jour :

Article mis à jour le 19/01/2023 (CG-RYL-2023).
Article mis à jour en décembre 2022 (Norme RYL-12-2022 + liens).


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