Le Guide du « Bien Acheter en Ligne »

Le Guide du « Bien Acheter en Ligne »

9 septembre 2019 2 Par Olivier - Ride Your Life
Temps de lecture estimé : 15 minutes
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Acheter en ligne : acte banal ou aventure moderne ?

Parce que j’ai failli regretter un éventuel achat à 99 euros… et pire, vous inviter à éventuellement faire de même (avant de savoir que c’eut été une boulette), je vous propose ce Guide du Bien Acheter en Ligne.


Salut les Loulous,

Vous êtes peut-être déjà très avisé(e) en matière de prudence légitime concernant vos achats en ligne. Donc ce billet ne vous apportera pas grand chose.
Par contre, si vous n’avez pas encore franchi le cap, ou avez déjà connu de mauvaises expériences en la matière, ce billet est pour vous.

Je précise que ce que j’écris – au-delà de quelques anecdotes – reflète mon point de vue, non pas la vérité absolue. C’est ma « vérité » (ou « réalité »), rien d’autre ; mais elle repose sur ce que je considère être du bon sens.

J’estime cependant avoir un certain recul ainsi qu’une expérience dans le domaine de la Vente en Ligne, pour avoir exercé ce type d’activité durant plus de 8 ans à mon compte.


Sommaire du billet « Le Guide du Bien Acheter en Ligne » :


1- Vous allez acheter en ligne >>

2- Quelques conseils pour bien acheter en ligne >>

3- La législation française impose un certain nombre de conditions >>

4- Vente en Ligne | Ce que doit être un Bon Service Clients >>

5- Au départ de ce billet sur la Vente en Ligne >>

6- La critique de ce site de vente en ligne par Scam Finance >>

7- Conclusion de ce billet >>


Vous allez acheter en ligne


Et cela est très pratique, dans nombre de cas.

Que ce soit parce que vous disposez de peu de temps pour aller courir dans les magasins (ceux-ci restent toutefois une très bonne chose et présentent de nombreux avantages, mais c’est un autre « débat » que je n’aborderai pas aujourd’hui), parce que vous ne pouvez pas facilement vous déplacer de chez vous (situation de handicap, peur de la foule, besoin de vous occuper de proches etc.), ou encore parce que vous vous dites que nous sommes au XXIème siècle.

Pour autant, je vous propose quelques conseils, que je me donne et que j’applique pour la très grande majorité de mes achats en ligne.


Quelques conseils pour bien acheter en ligne


1- Si possible, achetez auprès d’une société établie en France.

« Nos emplois sons nos emplettes », nous expliquait une publicité en faveur du « Made in France », il y a quelques années.

Là, je détourne quelque peu, car il ne s’agit pas de « made in France » – nous fabriquons, hélas, de moins en moins – mais de « vendu par une société française ».
Une société française paye des taxes & impôts, emploie des êtres humains et reverse la TVA perçue en France.

Cela dit, il se peut que certains produits – plus encore de services (voir problématique des GAFA, notamment, on en parle pas mal depuis quelques années) – ne soient pas vendus par des sociétés en France. Ou semble ne pas l’être.
Donc je vous recommande de chercher avant de cliquer sur « j’achète » :p

En outre, en cas de recours, il vous sera beaucoup plus simple de vous adresser à une société française qu’à une société située dans un pays étranger, à fortiori un pays étranger éloigné géographiquement… et légalement parlant (genre hors CE).
Cela vaut aussi pour le SAV, quelles que soient les merveilles que vous promettent de nombreux vendeurs du web situés loin ; très loin.


2- Vérifiez quelques informations :

Là, c’est PRIMORDIAL.

Sécurisation du site :

Tout d’abord : on a souvent eu l’habitude de parler de page de paiement sécurisé, en mettant en avant le fait que l’URL devait alors comporter un https en lieu et place du simple http, et qu’un cadenas figure alors dans la barre d’adresse.
Je vais parler ultérieurement des pages de paiement ; mais au préalable, je vais écrire ce qui suit.

De nos jours :

Si vous êtes sur un site marchand (qui propose des achats en ligne, donc) : TOUT le site doit être en https. Pas que la page de paiement.
Sinon il n’est pas aux normes actuelles. D’ailleurs, la plupart des navigateurs & des moteurs de recherche lui feront la gueule.

Le « s » signifie « secure » ; il atteste du fait que les données qui transitent entre votre ordinateur et le site sont cryptées. Le site concerné a dû obtenir un certificat SSL.

Exemple concernant le site de Ride Your Life :

Le Guide du « Bien Acheter en Ligne »
Ride Your Life est un site sécurisé – il est en https et présente un cadenas fermé –

C’est petit, hein ? :p

Le Guide du « Bien Acheter en Ligne »
– la même en plus gros, et donc plus lisible :p –

Comme vous pouvez le constater, Ride Your Life est un site sécurisé.
Pour autant, le cadenas « seul » signifie simplement que des tiers malveillants ne peuvent pas écouter ce que nous échangeons au travers de formulaires.

Paiement sécurisé :

Ceux qui n’en parlent pas (du paiement sécurisé, donc) sont forcément suspects.

Ceux qui en parlent : vérifiez une fois que vous êtes sur la page de paiement que vous basculez bien sur une page de paiement sécurisé.
Parce que la sécurisation des paiements, c’est comme l’amour : ça doit se montrer plus encore que se dire.

Si malgré ce que j’ai écrit plus haut, vous avez jusque là navigué sur un site en http et non pas en https, la page de paiement doit elle IMPÉRATIVEMENT être en https.
Sinon, abandonnez toute idée d’acheter sur un tel site marchand.

De même, si vous naviguez sur un site en https, et qu’en cliquant sur le bouton qui mène à la page de paiement, le site n’est soudain plus en https : FUYEZ.

Site sécurisé ne veut pas nécessairement dire « vendeur honnête ».
Cela signifie par contre – comme dit précédemment – que les données échangées entre votre ordinateur et le vendeur sont cryptées, ce qui rend leur piratage quasiment (rien n’est impossible) impossible par des tiers malveillants.

Pour ce qui concerne les pages de paiement sécurisé à proprement parler :

Il existe un niveau supérieur de sécurisation qui identifie l’entité qui se trouve derrière le site.
Une banque, en l’occurrence, lorsqu’il s’agit de page de paiement sécurisé.

Ce nom se trouve alors écrit en toutes lettres entre le cadenas et le https.

Dans le cas des pages de paiement, il s’agit du nom de l’établissement bancaire qui héberge les transactions sécurisées par carte bancaire.

Je vous invite donc à vérifier – lorsque vous parvenez à une page de paiement – que le nom qui figure entre le cadenas et le https soit bien celui d’un établissement bancaire.

En clair :

Le nom de la société apparaît… en clair.
IMPORTANT : allez jeter un coup d’œil sur un site de vérification du Registre du Commerce et des Sociétés
. Histoire de voir que le numéro de RCS n’est pas bidon, et qu’il s’agit bien de la société concernée.


Identification du vendeur :

Et c’est parti pour une légère digression :p

Internet, et notamment l’un de ses enfants terribles – la Net-Économie – ont induit à une époque l’idée selon laquelle l’économie allait changer radicalement.
Au point qu’aux grandes heures de la net-économie, certains acteurs pensaient que le monde de demain serait celui du gratuit et du téléchargement, et la mort du commerce à la papa.
Si après quelques milliards d’euros envolés – mais pas perdus pour tout le monde | cf. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », de Lavoisier – et un retour brutal à certaines réalités – genre le CA et les profits, ça n’est pas un concept dépassé – la net économie a sombré pour une grande partie de ses acteurs. Il subsiste toutefois quelques séquelles.

Les principales séquelles fâcheuses sont notamment la persistance de certains mauvais pure players – les sociétés qui vendent uniquement par Internet – et une très vilaine habitude hélas pas en perte de vitesse :

« achète chez moi, c’est tout bénéf’ pour toi, mais accroche-toi pour savoir qui je suis, et surtout, tu peux te brosser pour me contacter et/ou me retrouver »

Car oui, certaines sociétés (voire certains margoulins qui s’affranchissent carrément d’un éventuel enregistrement au RCS) s’échinent à planquer leurs coordonnées.
Au mieux, vous trouverez un formulaire de contact.

FUYEZ ce genre de site marchand !


La législation française impose un certain nombre de conditions


– Pour vendre des biens et services, il faut être enregistré au RCSRegistre du Commerce et des Sociétés – ou pouvoir justifier d’une qualité qui vous permet d’obtenir des revenus issus de la vente de produits ou services (par exemple : auteur enregistré auprès de l’AGESSA).

– Un site professionnel doit comporter des Mentions Légales.
Voir le détail de l’article sur le site Internet du Service Public.

Un site marchand doit mettre à disposition de ses clients des CGVConditions Générales de Vente.
En outre, il doit préciser les modalités de retour et faire figurer au sein des CGV le droit de rétractation.
Sachez à ce sujet qu’un certain nombre de contrats sont exclus par les principes de ce droit ; lire l’article du Service Public à ce sujet, en développant le paragraphe « De quoi s’agit-il ? ».


Mon avis :

La plupart de ces dispositions répondent au bon sens (et aux besoins légitimes de l’administration fiscale :p).
Pour ce qui concerne le fait de l’obligation de justification d’un statut permettant de vendre en tout légalité – bref : RCS ou équivalent – rien à redire.
Il s’agit notamment du moyen d’identification de la structure, qui vous sera indispensable si vous avez à faire face à quelque soucis que ce soit suite à votre achat.
Pas de numéro de RCS = bon courage si vous devez porter plainte, par exemple.

Par contre, je trouve dommage que le droit de rétractation – qui est, pour simplifier et plaisanter, une résultante des très mauvaises pratiques des vendeurs à l’arrache (genre les spécialistes de la vente du fauteuil trop super cool pour regarder la TV et qui soulagera tellement bien votre dos que 8 700 euros, c’est un prix d’ami, d’ailleurs je peux vous proposer un crédit sur 5 ans. Vous ne gagnez pas assez ? Vous avez 500 euros de minimum vieillesse ou le RSA ? Bah, les financiers sont des copains, je vais vous arranger le coup, nous allons gonfler vos revenus à 2 000 euros par mois) – soit devenu applicable à quasiment tout et n’importe quoi, exposant certaines petites structures à des pertes de marge considérables parce que certains ne jurent que par le « ah mais oui mais j’ai le droit », renonçant ainsi à toute responsabilité quant à certains de leurs achats.

Bref, tout le secteur de la VàDVente à Distance – est impacté en raison de mauvaises pratiques de certains. Comme souvent, le raisonnement consiste à compliquer la vie de tous pour lutter contre les vilains. Lesquels vilains n’en ont de toute façon rien à cirer et continuent à enfumer des victimes à l’aide de procédés divers (nom de sociétés bidons, siège social en Patagonie ou au Pôle Nord etc.).
Donc avant de considérer ce droit de rétractation, dont je ne conteste pas l’utilité dans de nombreux cas (notamment en cas de tromperie sur la marchandise – nous en revenons aux filous), réfléchissez avant d’acheter.

Concernant les Mentions Légales : j’adhère totalement.

Cela étant mon avis, ce que j’ai écrit concernant le droit de rétractation n’est donc qu’un avis.
Je ne discute en rien de la légalité de la question.


3- Malgré tout cela…

Malgré les dispositions légales, plus ou moins bien suivies – par exemple : nombre de sociétés qui indiquent leur Mentions Légales « oublient » de faire figurer un numéro de téléphone, et en lieu et place d’une adresse mail proposent un formulaire de contact ; pour ce qui concerne le formulaire de contact, je ne sais pas si cela vaut pour une adresse mail, au sens légal, mais pour ce qui concerne l’absence de numéro de téléphone : c’est un manquement aux obligations – vous n’êtes pas à l’abri du fait d’acheter chez un commerçant voyou.
Voyou par son traitement de vos demandes et/ou par des montages douteux (voir sièges sociaux en Patagonie ou au Pôle Nord).

Par ailleurs, pour les sociétés qui appliquent strictement les dispositions en vigueur au niveau de leurs mentions légales, je trouve tout à fait agaçant qu’il s’agisse du seul moyen de trouver un patin de numéro de téléphone.

Si ces sociétés ont peur d’être importunées par des appels, allez au bout de leur logique et ne les dérangez pas par vos commandes. Comme ça, elles pourront continuer à glander.

Si Internet est parfois le règne de l’anonymat, ne donnez pas de crédit à ceux qui font tout pour être presque anonymes.

Donc, mon conseil : achetez en ligne – c’est formidable pour plein de choses – uniquement sur des sites qui font mention d’un Service Clients joignable par téléphone et par mail.
Sinon, passez votre chemin. Il se trouvera des concurrents qui eux n’ont pas peur d’être dérangés.

C’est une pure question de bon sens et de préservation de l’emploi. Parce que les sociétés qui n’ont pas de vrai service clients détruisent l’emploi.


Vente en Ligne | Ce que doit être un Bon Service Clients


Un bon Service Clients, selon moi, est tenu par des personnes qui :

Sont accueillantes et aimables.

Pour autant, ce ne sont pas des larbins ; donc même si vous avez des doléances à exprimer, restez courtois et aimable. Le monde ne s’en portera que mieux, et les humains au bout du téléphone ne sont pas pleinement responsables de la situation. Par contre, en tant que salariés de la société, ils doivent se montrer solidaires en responsabilité.
Donc les arguments du type « ça n’est pas de ma faute » sont foireux car ils ne répondent nullement à vos attentes ; si vous recevez ce type d’argument, n’hésitez pas à répondre « c’est encore moins la mienne, et moi je ne travaille pas dans votre société ».
Gardez tout de même en tête que si vous avez à faire à une tête de lard, il se peut qu’elle soit la seule personne à pouvoir vous aider…
Donc conserver votre objectif et slalomez entre vos attentes légitimes ET le maintien de la conversation.

Le respect, c’est bilatéral. La responsabilité, c’est un principe solidaire. Solidaire ne signifiant pas dans ce contexte « je couvre les éventuelles bêtises de mes collègues » mais bien « j’ai de l’empathie pour vous et vais faire de mon mieux pour vous aider à trouver une solution ».

Sont professionnelles.

Cela ne signifie ni être omniscient ni omnipotent.
Par contre, cela signifie qu’outre le savoir-vivre commercial, votre interlocuteur, s’il ne sait pas tout et/ou ne peut pas répondre à toutes vos questions, doit pouvoir vous dire qu’il va se renseigner auprès de qui de droit ET vous rappeler, ou vous faire patienter, si Kid Edroit ne se trouve pas trop loin et est disponible.

S’il y a un délai de réponse qui nécessite un rappel, demandez QUAND.
Rien n’est pire que « je vous rappelle [un de ces jours, j’sais pas trop quand] quand j’ai une réponse ».
Vous avez des attentes légitimes et vous méritez un minimum de précision.

Donc : ne commandez en ligne qu’auprès de sociétés qui mettent en avant leur Service Clients.
Les autres n’ayant pas besoin de vos appels, comme je l’ai déjà écrit, n’ont donc pas besoin de vos commandes, encore moins de votre argent.


Au départ de ce billet sur la Vente en Ligne


L’idée de ce billet m’est venu suite à une anecdote survenue il y a quelques jours.

J’écoutais de la saine musique sur Youtube, et v’là pas que j’tombe sur une publicité. Rien de bien original, j’en conviens.

La publicité porte sur un drone super génial et pas cher.


Ai-je besoin d’un drone ?


Euh besoin, ça dépend… Vital, pas vraiment :p
Explicitement, pas forcément. Implicitement… je dois pouvoir trouver des applications, même pour Ride Your Life.

Je suis par ailleurs parfois sujet à des envies compulsives d’acheter, comme nombre de personnes.
Donc les gredins pourraient se faire de yecous en or… si je n’avais pas tout de même quelques règles de sécurité ; auxquelles je me tiens. Et un budget limité en ce moment :p

Ceci étant précisé, là n’est pas l’essentiel.


Mon ex-futur drone :

La publicité m’a tiré des larmes.
Un certain [je ne sais plus comment il dit s’appeler, mais je suis certain que le nom change en fonction du pays au sein duquel la publicité est diffusée et/ou de la langue dans laquelle elle l’est] nous raconte une très belle histoire.
Avec une musique de circonstance.

Je vous résume ainsi la pub, dans une version légèrement romancée :

Je m’appelle [pseudo qui va bien], avant je travaillais en tant que génie au sein d’une société [que je ne nomme pas parce que je ne veux pas lui faire de pub] qui fabriquait des supers drones.
Nous fumions de la weed durant les pauses, l’ambiance était top, le travail fourni était prodigieux et nos drones pétaient des lucs à gogo.

Mais ne voilà pas qu’un jour des vilains nouveaux actionnaires débarquent.

Là, ces salauds se mettent à faire du cost-killing, tout en vendant au même prix ; pire, en augmentant même les prix.
Tout ça parce que ces salauds, bien y a rien que le pognon qui les intéressait.
Je leur ai bien demandé « mais pourquoi êtes-vous si fourbes ? » ; ils m’ont rit au nez. J’aurais préféré riz au lait, d’ailleurs.


Alors j’ai pris ma paire d’énormes yecous, j’ai mis dans un carton mes affaires personnelles, dit adieu aux pauses weed, et puis m’en suis allé.
Comme un seigneur.


Point désespéré pour autant, j’ai créé de suite une société qui jamais, au grand jamais, n’ enfumerait ses clients de la sorte.

C’est comme cela que j’ai développé le drone machin-truc ; il est trop de la balle, se pilote plus facilement qu’un Goldorak roulant et peut même faire des pirouettes.

En plus, il n’est pas cher, parce que nous ne faisons pas de pub [NDLR : cette publicité payante sur Youtube n’en est pas une : voir Principe de Superposition Cantique].
Alors que les autres vautours, ben quand il vous vendent un drone 800 boules, il y a déjà 200 boules pour les gros fumeurs de weed du service marketing. Et 100 pour les pauses weed des autres. 20 boules pour les composants. 20 boules pour la R&D. Le reste : de la marge pour les salauds d’actionnaires.

J’ai fait tout ça – créer la société, développer un drone trop d’la balle, vous parler ici bande de niais – par amour du drone, du client et du travail bien fait.
Et aussi pour niquer la gueule à ces enfoirés qui dirigent la société qui m’employait avant.


Étrangement, j’avais cet air en tête, tout en écoutant cette magnifique fable :

– Source : Youtube | Générique de Bonne Nuit les Petits –

Après avoir utilisé 2 ou 3 mouchoirs en papier, j’ai cliqué sur l’espèce d’icône relative à l’offre.

Vous aussi vous êtes ému(e) ? Tenez, c’est cadeau :

Vente en Ligne : si vous vous trompez de boutique, il va vous falloir des mouchoirs en papier.
– Source : Image par annaj de Pixabay –

Parce que si vous aussi vous êtes émotif(ve) : ça me fait plaisir de vous aider.

Le choc a été trop rude ?

Prenez l’air quelques minutes en lisant une incroyable aventure :p >>


Quelques images :

Patin, le voyage au pays du site marchand développé à l’arrache sur le coin d’une table de bistrot…

Parce qu’elles valent leur pesant de boudin, comme on dit.

Capture d’écran du site e-commerce qui pète des lucs :

Vente en Ligne : des sites parfois sommaires.
– Source : copie d’écran de la page de vente du drone trop d’la balle à pas cher –

J’ai soigneusement pris le soin de rayer toute mention au produit.
Pas envie de faire trop de publicité à ces zozos.

Là, je vois que je suis sur un site qui répond aux normes modernes de pipeaulogie :

Vente en Ligne : les teasers bidons.
– Source : le même site, la même page –

Fichtre, je suis un loser si je ne fais pas comme Khalid.
Vite, ma CB !


J’ai enquêté sur ce que vend la société en question :

Vente en Ligne : une « Samaritaine » du web.
– Source : bandeau du bas de la société qui vend plein de merveilles –

Parce que cette société, c’est un genre de Samaritaine du ouebe.
Elle est bourrée de génies qui ont fuit le capitalisme des salauds.


Et là, believe me or not, que vois-je ?

Vente en Ligne : encore un teaser bidon.
– Source : un autre site de la même société, qui vend des lunettes trop d’la balle –

J’ai testé sur tous les autres liens – enfin ceux qui fonctionnent – et à chaque fois j’avais les mêmes séquences d’affichage de ces teasers.

Je me suis dit « fais gaffe Khalid, t’es en train de cramer ton salaire »

J’ai également été super frustré – mais qui sait, à l’occasion d’une prochaine publicité, peut-être ma frustration cessera-t-elle – de ne pas voir les autres histoires qui ont mené le même génie, ou un cousin à lui, à proposer des lunettes trop d’la balle à pas cher, un rasoir qui coupe les poils et attire toutes les femmes, un machin pour refroidir ton matelas et ta tête etc.

Car bien entendu, je ne saurais douter de l’authenticité de ces teasers (oh le faux-luc :p).

Comme ma CB refusait de sortir de mon larfeuille, je suis allé faire un tour sur le ouebe afin de voir ce que d’autres disaient de cette société.

Quelle n’a pas été ma déception…

J’ai notamment trouvé un article très intéressant – que pour une fois je ne sourcerai pas, pas par manque de courtoisie ou oubli de mon devoir de citation, mais encore une fois afin de ne pas faire de publicité aux zozos, car forcément, l’article fait mention du nom du produit.

Je peux toutefois vous communiquer l’adresse de ce site :

Scam Finance >>


La critique de ce site de vente en ligne par Scam Finance


Je vous en résume la teneur. En plus je suis sympa, parce que je vous traduis tout cela de l’anglois :p

Le titre :

Drone xxx – analyse de l’arnaque – alerte aux acheteurs !

Marde alors, ça serait donc une arnaque ? Et machin qui s’est ruiné pour produire ce super drone, il tenterait légèrement de nous sodomiser la CB ?


Le reste, je vous le résume :

L’auteur prend le soin de préciser qu’il ne s’agit pas d’une arnaque dans le sens que la société zozo livre bien un drone.
Le hic, c’est que le drone ne correspond pas trop à la vidéo de la pub. Et qu’en outre, c’est un machin made in China (ça n’est pas une critique) qui coûte – vendu ailleurs – dans les 50 euros.

La publicité est clairement mensongère, quant à elle.
D’une part via l’histoire qui m’a tant fait chouiner, et d’autre part parce que les caractéristiques du drone sont clairement surévaluées. L’autonomie, les capacités etc.

Il y a une foule de témoignages de clients pas contents ; certains n’ont d’ailleurs pas reçu le produit commandé, donc il s’agit dans ce cas clairement d’une arnaque.

L’auteur attire également notre attention sur le fait que la page contact et les mentions liées aux conditions de retour sont louchissimes.
Notamment : société située à Malte – je n’ai rien contre cette île : on y trouve des faucons mythiques, mes parents y sont allés en visite et ont trouvé l’île très sympathique – et une page de CGV faisant mention de clauses d’exclusion de nombreux produits (dont denrées alimentaires) – donc clairement repompées sans la moindre personnalisation (moi aussi j’ai repompé des mentions légales et diverses choses de ce genre, mais marde, j’ai adapté :p).

En résumé : il ne faut pas acheter ce drone, c’est de l’enfumage.
Au mieux, vous recevrez un drone
naze et vendu 2 fois le prix légitime.


J’ai clairement débandé :

Oui parce qu’au début, j’avais encore une super trique, hein. Tout émoustillé par l’histoire fabuleuse contée dans la pub, par le site marchand d’enfer, les teasers supers efficaces etc.

J’ai compris pourquoi ma CB ne voulait pas sortir de mon larfeuille, et je l’en ai remerciée.


Le pire…

Le pire, c’est qu’avant de découvrir le site et ses incohérences, et d’être assailli par un genre de doute, que l’article cité n’a pas dissipé mais plutôt aggravé, j’ai pensé à vous faire part de cette super idée.

Je m’voyais déjà avoir acheté le drone trop d’la balle, filmé mes voisines en petite culotte et surtout je pensais déjà à vous inciter à l’acheter, trop content que j’aurais été de vous faire part d’un achat original.

Toutefois, je ne vous aurais pas encouragé à filmer vos voisines en petite culotte, parce que c’est très mal. Je suis malgré moi un sale type, mais je n’encourage personne à le faire.

J’déconne pas hein, faut pas faire ça.
Si vous trouvez un vrai drone trop d’la balle, allez filmer les zoziaux.


Conclusion de ce billet


Je vous invite à lire les conseils liés aux achats en ligne.

Achetez sur des sites sécurisés et identifiés ET disposant d’un Service Clients. Et si possible à des sociétés situées en France (je parle du e-commerçant, donc – pour la production, c’est plus difficile).


J’ai failli perdre 100 boules et vous inviter à faire de même.

Heureusement que ma CB est prudente, parce que moi…
Pffff, quel naïf je fais


– Paradoxalement, je vais peut-être vous faire économiser 100 boules.

Si vous lisez bien la partie de ce billet intitulée Au Départ de ce Billet.
En plus c’est super rigolo, parce que je suis un type super rigolo. Donc.


La zebi les Loulous 🙂




Crédits :
Illustration principale : Image par Mediamodifier de Pixabay
Sources captures d’écran anecdote : https://www.blade720.pro
Parce que je suis bien obligé de citer cette source -_-


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