The Rubettes : faux branleurs et virtuoses

The Rubettes : faux branleurs et virtuoses

4 octobre 2022 2 Par Olivier - Ride Your Life
Temps de lecture estimé : 12 minutes
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En posant ce titre – The Rubettes : faux branleurs et vrais musiciens virtuoses – je sais à quoi je m’expose (hérésie, fumette de crack etc.).
Mais j’assume. Et je développe.

Retour sur un groupe phare de la pop-rock britannique des années 1970.


SOMMAIRE :


1- The Rubettes : histoire abrégée
Mais pas bâclée pour autant…

2- The Rubettes : j’en ai bouffé en boucle
Grâce à l’un de mes tyrans de frères.

3- De faux branleurs et de vrais musiciens
Et ben oui !

4- Bonus tracks

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Surtout, fais-toi plaisir ! Et à nous également, par la même occasion 🙂


1- The Rubettes : histoire abrégée


L’histoire de The Rubettes, c’est celle de (très bons) musiciens de studio et de session, amenés à former un groupe sous l’impulsion des producteurs et compositeurs Arthur Ronald « Wayne » Bickerton et Anthony « Tony » Brandon Joseph Waddington (respectivement crédités Wayne Bickerton et Tony Waddington).

Les 2 compères producteurs officiaient déjà ensemble depuis le milieu des années 1960, avaient joué au sein du Pete Best Combo (dont ils composaient la plupart des chansons) et par ailleurs signé la chanson Nothing But A Heartache des Flirtations (à ne pas confondre avec le Nothing but Heartaches des Supremes – oui, encore un trio vocal féminin, le girl power était déjà en route dans les années 1960). Cette chanson connut un certain succès au sein de divers pays européens, ainsi qu’aux USA, réalisant l’étonnante performance de rester classé 14 semaines au sein du Billboard’s Hot 100, sans jamais être entré dans le top 30 (c’est un cas plutôt atypique).


Le premier tube : Sugar Baby Love

Si Cat Stevens a écrit The First Cut is the Deepest, là, c’est The First Hit Has Been the Biggest, pour The Rubettes.

Initialement proposé au groupe Showaddywaddy et ce dernier déclinant l’offre, les 2 producteurs-auteurs-compositeurs lancèrent finalement le disque avec le line-up qui avait enregistré la démo.

Le single a rapidement obtenu un important succès au Royaume-Uni et dans plusieurs pays d’Europe (Suisse, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Belgique, Norvège…) ainsi qu’en Australie, et fut le seul du groupe à performer au sein des charts US.

Le cas particulier de la France :

Le directeur France de Polydor ne crut pas dans la possibilité du succès du single en France (mais croyait vraisemblablement en la mélodie accrocheuse), et confia à Patrick Loiseau l’adaptation en Français. Ce qui fut fait, Dave délivrant à cette occasion une excellente prestation vocale ; le disque Trop Beau obtint un grand succès, En France… et au Belgistan.
Si tel fut le cas, Polydor n’apprécia pas l’occultation de la version originale par son directeur France, qui fut remercié à l’occasion. La maison de disques pressa finalement la version originale pour l’Hexagone.

Autre particularité du titre Sugar Baby Love :

Le chant de leur tout premier succès (Sugar Baby Love, donc) est assuré par Paul Leonard Prewer AKA Paul Da Vinci, reconnu pour son falsetto et son amplitude vocale (3 octaves et demi – comme Harry Nilsson, par exemple). Ce sera sa seule participation à la discographie officielle des Rubettes, puisqu’il ne souhaita pas rejoindre officiellement le groupe tel qu’il fut conçu par le tandem de producteurs (Paul Da Vinci étant par ailleurs contractuellement lié à la Penny Farthing Records).

C’est donc le chanteur et guitariste Alan Williams qui fut choisi en tant que lead singer pour les enregistrements ultérieurs.


Les années de gros succès

De 1974 à 1976, les Rubettes enchaînent tube sur tube. Qu’il s’agisse de ballades telles que Sugar Baby Love et Tonight ou bien de titres nettement plus rock’n’Roll comme I Can Do It et Juke Box Jive, leurs disques se vendent comme des petits pains, au Royaume-Uni et dans de nombreux pays européens.

En France, quasiment tous leurs singles de cette période se vendent à 500 000+ exemplaires (ça nous fait du disque d’or à chaque fois).

Un p’tit tour de I Can Do It :

– Source : Youtube | The Rubettes / I Can Do It –

Et allez, on admire le slide à la guitare mimé avec son micro par le guitariste Tony Thorpe (qui a de faux airs de Roy Orbison).
On s’en fout que ça soit du playback, c’est marrant !

Et un p’tit coup de Juke Box Jive :

– Source : Youtube | The Rubettes / Juke Box Jive –

Admirons John Richardson dans ses œuvres vers 2m09s.

(tiens, parlant de Juke Box, tu peux aller lire cet article consacré à cet objet mythique, que j’ai écrit avec amour… et l’aide précieuse du pape du Juke Box en France – j’dis ça j’dis rien)

Si certains l’ont oublié, The Rubettes, ça a été une véritable déferlante en Europe durant 2 ans. Tube après tube, tournée après tournée, leur route va même les amener à jouer dans plusieurs pays du bloc soviétique : Allemagne de l’Est, Tchécoslovaquie et Yougoslavie, en 1976 (les incursions de groupes occidentaux en URSS étant alors rarissimes… et peu encouragées).


Tournant artistique

Cette année-là (Les guitares tiraient sur les violons depuis un moment) -1976 – nos Rubettes n’étant pas des manchots, loin de là, et étant parfaitement à même de composer et écrire leurs propres chansons (ce qu’ils faisaient déjà, mais principalement pour les faces B des singles), ils décidèrent de s’émanciper totalement du duo de production / composition formé par Wayne Bickerton et Tony Waddington.

Au niveau du groupe, quelques tensions larvées explosent, et plusieurs membres historiques quittent la formation (Pete Arnesen et Bill Hurd).

Malgré cela, The Rubettes are not dead et poursuivent leur route, avec encore quelques succès à la clef, sans pour autant atteindre les performances de leur âge d’or.

C’est par contre le départ (plus ou moins forcé) du guitariste Tony Thorpe (le sosie de Roy Orbison) en 1978 qui va sonner le glas pour le groupe.
Tony Thorpe souhaitait notamment abandonner le principe des harmonies vocales à la Beatles (marque de fabrique du groupe jusque là), mais ne reçut pas l’approbation de ses camarades.

Si les Rubettes avaient bien amorcé un virage musical (ainsi qu’au niveau du look), il leur était difficile de dérouter plus que cela leur public.

Difficile de dire qui avait raison dans cette histoire.
Les groupes mettant en avant les harmonies vocales n’étaient à ce moment-là plus très nombreux (à l’exception notable des Bee Gees, dont c’était la marque de fabrique).
En outre, l’époque connaissait deux vagues aussi brutales que (relativement éphémères) : le disco et le punk britannique. Pas forcément facile de surnager dans un tel environnement…

Malgré des efforts déployés afin de poursuivre sa carrière, le groupe fut dissout en 1980.

Peut-être également parce que Dave avait raison de reprendre ce vers de Lamartine : un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. C’est assez souvent vérifiable au niveau des formations musicales.

Leur bilan à l’époque du premier split du groupe est d’environ 30 millions de disques vendus dans le monde, dont plus de 3 millions de singles rien qu’en France, et pas moins de 9 singles classés dans les charts britanniques (et pas que).


Revival au milieu des années 1980

Bénéficiant à la fois d’une cote d’amour jamais démentie auprès d’un large public européen ainsi que d’une nostalgie déjà naissante envers la musique des années 1970, une reformation partielle du groupe a lieu dès 1985.

Quelques utilisations de leurs chansons au sein de films de cinéma et de séries contribuent à maintenir de manière très vivante la mémoire du groupe, qui continue donc à produire quelques disques, à effectuer des tournées et répondre à des invitations à la télévision.


Les années 2000 : le big bazar

Depuis le début des années 2000, plusieurs formations de The Rubettes évoluent.

Un contrat oblige les différentes formations à se présenter sous le nom de « The Rubettes featuring xxx » (un peu comme Zézette épouse X ?).
Certains membres historiques du groupe apparaissent même au sein de plusieurs d’entre eux. C’est un joyeux bazar, mais disons que ça coexiste presque sans heurt. Presque car malgré tout, quelques coups de canif dans le contrat amenèrent une bataille juridique entre Alan Williams et plusieurs autres formations.

« En juillet 2022, à la suite d’une bataille juridique de trois ans opposant Alan Williams à John Richardson, Mick Clarke et Steve Etherington, la Haute Cour de Londres attribue au chanteur la propriété exclusive du nom The Rubettes. »
– Source : Wikipedia) –

Triste épilogue pour un groupe qui – contre vents et marées et sous différentes formes – avait su naviguer durant 5 décennies, et reste pour moi un groupe marquant des années 1970 – de par sa qualité musicale et également sa capacité à se renouveler, et à mon sens totalement sous-estimé.


2- The Rubettes : j’en ai bouffé en boucle

(et je sais que cette information te passionne)


Au milieu des années 1970, l’un de mes grands frères et moi partagions une vaste chambre (ça c’est juste pour te préciser que ça n’était pas du tout la misère).

Le frère en question avait deux tares dramatiques : il était studieux, et puis il était studieux.

Moi j’étais un branleur invétéré.

Le studieux frangin l’était tant qu’il faisait ses devoirs jusqu’à pas d’heure. Pas qu’il avait besoin de travailler des heures tant il est doué, mais bien plus parce que lui avait le droit de mater la télé le soir, alors que moi non (ce qui est parfaitement dégueulasse, tu en conviendras).

Bref, ce salopiot se ramenait dans notre chambre vers 21 heures 30 / 22 heures et commençait les devoirs en question. Non content d’allumer la lumière, il ajoutait à cela le fait d’écouter de la musique sur un magnéto cassettes (demande à tes darons si tu veux plus d’informations à ce sujet, ou clique ici).
Il avait ramené d’un séjour en Angleterre une cassette, à savoir une compilation du groupe The Rubettes.
Deux cassettes tournaient alternativement en boucle : celle-ci, et une autre compilation des Chaussettes Noires.

Autant te dire que j’ai bouffé des heures et des heures d’écoute (au départ assez subie) de ces 2 groupes. Tu me diras, il y a pire, et je remercie la providence ne pas avoir eu une sœur fan de Chantal Goya, au passage.

C’est par ce biais que j’ai connu les chansons des Rubettes, que j’ai reconnu Sugar Baby Love en raison de l’adaptation en Français par Dave (Trop Beau – voir Bonus tracks).

Quand arriva le temps de la diaspora d’une partie de la fratrie, nous nous retrouvâmes dans deux chambres séparées, ce qui me permit de retrouver des soirées plus tranquilles.
J’en avais profité pour lui carotter les 2 cassettes en question, dont il n’avait plus l’usage, vu qu’il s’était tourné vers d’autres méthodes de torture de ma personne.

Et je me mis à les écouter à mon tour en boucle, cette fois-ci avec un consentement total, et aux heures où j’en avais envie. Sauf que j’étais vachement plus éclectique dans ma sélection, vu que j’écoutais en plus les versions cassettes des albums Bleus et Rouges des Beatles (clique ici, tu verras, c’est beau, l’article vers lequel pointe ce lien traite de la chanson Norwegian Wood) et une cassette enregistrée de l’album Harvest de Neil Young.

Voilà donc comment j’ai connu The Rubettes, à l’insu de mon plein gré, mais pour mon plus grand bonheur, finalement.


3- De faux branleurs et de vrais musiciens


Mais tout à fait.

Si leurs prestations en playback auraient pu laisser croire que le groupe était composé de clowns qui donnaient dans le air guitar et autres air drumming, il n’en est rien.

Ce sont de vrais musiciens, doués et expérimentés.

Mais l’industrie musicale étant ce qu’elle est, et la promotion des chanteurs & groupes passant par de nombreuses prestations en playback, les p’tits gars ont eu la brillante idée de jouer le jeu à fond.

Ça donne donc une imagerie costumes flashy & gapettes (momentanément abandonnée vers la fin des années 1970), et des prestations « scéniques » dont je me régale à chaque fois que les visionne, avec notamment les mimiques du batteur John Richardson.

Deux exemples :

Sugar Baby Love :

– Source : Youtube | The Rubettes / Sugar Baby Love –

Eh oui, le John fait encore le pitre, pour mon plus grand plaisir, dois-je bien avouer.

Sur cette autre version, tu peux le voir faire semblant de siroter un café (il fait du playback de dégustation de café, comme dans les sitcoms) en mimant sa partie chantée (« People, take my advice / If you love someone / Don’t think twice »). Le mode « jouons donc la mascarade à fond » est enclenché.

J’ai tout de même rarement vu un musicien à la fois aussi talentueux et aussi drôle que John.


Là, c’est le truc couillu en question :

Une version playback de leur tube Julia, interprétée sur une plage, en mode « on s’en fout ».

Julia :

– Source : Youtube | The Rubettes / Julia en mode « c’est du play-back, au cas où ça ne serait pas assez clair » –

La prestation du groupe est lancée par Danièle Gilbert (accompagnée de la toute jeune et rayonnante Isabelle Adjani).

Le morceau est hélas tronqué, mais l’essentiel est là : on leur demande de faire du play-back sur une plage, voilà une parfaite opportunité pour rappeler que le play-back, c’est du air singing et autres air truc, alors tant qu’à faire, autant montrer qu’on ne joue pas et qu’on peut roupiller, siroter un cocktail ou boire un café.

Musicalement parlant, je trouve le morceau absolument brillant. Et il s’agit d’une création de membres du du groupe (Alan Williams et John Richardson).

Et puis il y a cette ligne qui me fascine :

I can’t be held responsible for your irresponsible behaviour

Même que c’est pour cette raison que je ne vote plus depuis plus de 30 ans.

Tout est super bien foutu et démontre clairement que ces mecs étaient vraiment des bons sur le plan musical (et pas que, je ris à chaque fois que je regarde la vidéo).


Assemblés au sein d’un groupe qui pourrait presque ressembler au premier boys band britannique (aux USA, il y avait eu The Monkeys), les Rubettes ont joué le jeu du playback à fond, sans complexe, et su délivrer une musique plus qu’efficace et même placer quelques titres audacieux tels que Under One Roof, dont je vais te causer au sein des bonus tracks.


De vrais musiciens

Parce que c’est tout de même une partie importante du sujet.

Les différents membres de The Rubettes étaient donc au départ des musiciens de studio, pour la plupart multi-instrumentistes et sachant tous chanter. Et fort bien, d’ailleurs.
Un véritable nid de talents individuels ayant su briller collectivement, avec des prestations scéniques aussi drôles que leur musique était de bonne qualité.
Ils ont su le prouver durant près de 5 décennies, et demeurent l’un des groupes britanniques des plus populaires au sein de nombreux pays européens.

Tu noteras au passage que c’est un cas atypique, car l’industrie musicale regorge par contre de vrais branleurs qui se font passer pour de vrais musiciens. J’donne pas de nom, il y a peut-être des fans acharnés de [tut…] ou [tut…] qui se sont glissés dans la salle.


4- Bonus tracks


Adaptation en Français : Trop Beau de Dave

– Source : Youtube | Dave / Trop Beau –

Eh oui, note francophile et francophone Néerlandais préféré – Dave – s’est attaqué au difficile exercice d’adaptation en Français d’un titre anglophone. L’année suivante, il remit le couvert l’année suivante avec l’adaptation en Français du Runaway de Del Shannon (Vanina), avec une nouvelle fois la complicité de son parolier de compagnon – Patrick Loiseau – et une grosse performance vocale.

V’là donc not’ Dave perché en haut d’une cathédrale (Notre Dame de Paris ?), tel un Pierre Gringoire marchant sur les pas de Quasimodo, et qui entonne une version live (j’suis pas sûr que ça soit du direct par contre, pour des raisons techniques) de Trop Beau, qui est donc l’adaptation en Français du Sugar Baby Love de The Rubettes.


The Rubettes | Under One Roof

– Source : Youtube | The Rubettes / Under One Roof (@ Top of the Pop) –

Terminées les clowneries de John Richardson, qui pour l’occasion chante le morceau (dont il a assuré l’écriture avec Alan Williams).

Magnifique chanson, aussi bien au niveau du fond que de la forme.


De quoi qu’ça cause, « Under One Roof » ?

L’histoire est celle d’un jeune homosexuel – Billy, rejeté par sa mère, et poursuivi par son gangsta de père (qui ne lui veut pas du bien).
Billy rencontre un homme avec lequel il emménage et mène une vie de couple (d’où le Under One Roof / Sharing one love). Malheureusement, le daron infernal les retrouve, tabasse l’amant de Billy, et finit par tuer Billy lui-même, réalisant ensuite qu’il venait de tuer son fils (émergence subite du neurone de la conscience ?). Ou comment conjuguer homophobie, violence et infanticide.


Le contexte à l’époque de la création de cette chanson

Alors oui, ça n’est pas joyeux, et il faut revenir au contexte du Royaume-Uni en matière de mœurs dans les années 1970.
La loi dite Sexual Offenses Act 1967 datait de… ben 1967. Auparavant, l’homosexualité masculine était passible de poursuites pénales (jusqu’au milieu du XIXème siècle, la peine de mort pouvait même être prononcée) au Royaume-Uni.
Les mœurs ayant évolué, l’acceptation de l’homosexualité, ou tout du moins une moindre condamnation de celle-ci, grandissait. Il faut également appeler un chat un chat, continuer à poursuivre pénalement les homosexuels aurait plongé une partie non négligeable des chanteurs en vogue en prison.

Le Sexual Offenses Act de 1967 permit donc de dépénaliser les actes sexuels entre hommes majeurs (21 ans au Royaume-Uni) et consentants.

Tout cela pour te dire que si la loi s’était adoucie, il existait encore de nombreux actes homophobes (je ne suis pas certain que ça aille mieux de nos jours, en fait – c’est fou ce que l’orientation sexuelle semble être un sujet qui déchaîne cancans et passions) et que la chanson Under One Roof fut assez couillue (si je puis me permettre l’expression) de par sa thématique.

Rod Stewart avait été le premier à aborder le thème de l’homophobie dans une chanson, à l’occasion de « The Killing of Georgie » (qu’il confia avoir été inspirée par la mort d’un de ses amis). Cependant, dans cette chanson, Georgie est victime d’un homicide involontaire, et pas à proprement parler d’un crime homophobe. Il avait par contre subit le rejet – pour cause d’homophobie – de la part de ses parents.

Ainsi, si « The Killing of Georgie » fut la première chanson anglophone à traiter du sujet de l’homophobie, « Under One Roof » de The Rubettes fut la première à traiter le sujet des crimes homophobes.
Chose particulièrement courageuse à l’époque.


Juke Box Jive: it’s raining men… & nymphets

Afin de clore cette session de bonus tracks par une note plus légère, voici un montage vidéo qui ravira ceux qui – à mon instar – ont deux passions dans la vie : la poésie, et l’esthétisme (bien entendu).

– Source : Youtube | Montage vidéo The Rubettes / Juke Box Jive –

C’est ki ki dit que c’est chiant, les comédies bollywoodiennes ?

Tu vois, c’est tellement beau, ce mâle alpha qui débarque au milieu de ces nymphettes qui exécutent une danse de la pluie, implorant le dieu de la pluie pour qu’il procède à une it’s raining men session.

Rah, j’en ai la gorge nouée, j’file sécher mes larmes.


Merci à toi, ô frère tyrannique

Comme quoi, je remercie mon frère tyrannique (mais tu restes tout de même un tyran :D) de m’avoir fait découvrir The Rubettes, dont je reste totalement « fan » 45 ans après avoir découvert ce groupe, à l’insu de mon plein gré, selon la formule consacrée.

Si t’es sage, j’t’enverrai la vidéo de Juke Box Jive version ci-dessus.


Bisous mes chéris, et see you soon pour de nouvelles aventures musicales 🙂

Olivier



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Sources documentaires :

Wikipedia


Notes rédactionnelles & mises à jour :

Article mis à jour le 18/01/2023 (CG-RYL-2023).
Article mis à jour le 20/12/2022 (Norme RYL-12-2022).


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AUTEUR(S) DE L’ARTICLE :

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