Cover Viva la Vida par Peter Cincotti
18 juin 2022Viva la Vida est à ce jour le plus grand succès commercial du groupe Coldplay.
Et samedi dernier, à l’occasion du numéro consacré au cover de « Bohemian Rhapsody »*, j’avais annoncé celui de « Viva la Vida ».
Il me fallait du lourd, du brillant, un truc à faire rougir les putains de la rade / à faire crier grâce à tous les échos / à faire trembler les murs de Jéricho (oui, ceci est un emprunt fait aux paroles écrites par Gilles Thibaut pour Michel Sardou, je l’avoue sans honte), au point de me donner envie de crier « je vais t’aimer ».
Et figure-toi que je l’ai trouvé, ce cover, et il y a quelques années déjà.
* Comment cela, tu n’as pas lu cet autre article ?
Mais clique donc, et lis-le juste après celui-ci. Enfin lis les 2 dans l’ordre qui te conviendra. Mais lis-les. Comme je les ai liés.
« Viva la Vida » de Coldplay, c’est ça :
SOMMAIRE :
1- Viva la Vida par Peter Cincotti (cover Coldplay)
C’est énorme.
2- But who is Peter Cincotti?
Un de ces artistes sur le berceau desquels les fées se sont penchées et ont fait preuve de générosité.
3- Et les autres covers de Viva la Vida, y en a pas ?
Si si, mais bon, hein, voilà quoi.
4- De quoi que ça cause, Viva la Vida ?
Alors ça ne cause pas d’une marque de produits laitiers, en tout cas.
5- Bonus track
« Goodbye Philadelphia », et ceci n’est pas un appel au régime.
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Surtout, fais-toi plaisir ! Et à nous également, par la même occasion 🙂
1- Viva la Vida par Peter Cincotti (cover Coldplay)
Allez, sans plus attendre ni maintenir un suspens insoutenable, même si j’ai tellement souhaité susciter un désir ardent en toi, je laisse la place à l’immense Peter Cincotti.
2- But who is Peter Cincotti?
Ah, comme j’aimerais avoir la verve, le temps et les éléments requis pour te proposer un remake du documentaire « Who is Harry Nilson (and Why Is Everybody Talkin’ About Him) », mais voilà, ici c’est Saturday Night Cover, pas LSL Productions, et je ne suis pas John Scheinfeld.
Mais c’est super chouette tout de même !
Alors je vais simplement te parler de l’année où j’ai entendu pour la première fois le beau Peter chanter.
C’était en 2007 (ou peut-être 2008, mais 2007 ça m’arrange pour la suite de mon histoire), année de mon 3ème tatouage, de mes désillusions personnelles, car si je n’étais pas devenu brutal suite à une douloureuse déception sentimentale (merci MC Solaar) et d’un succès plus heureux avec ma p’tite entreprise qui ne connaissait pas encore la crise (merci Alain Bashung).
Fin’ bref, j’ai été saisi dès la première écoute du titre qui allait faire de ce petit salopiot (Peter, je prends mon ton présidentiel, sache que c’est affectueux) – sur le berceau duquel toutes les fées semblent s’être penchées – une star planétaire : Goodbye Philadelphia.
J’en ai eu la chouine en son temps, mais une chouine libératrice.
Chanson qui sera le bonus track (j’sais pas encore si c’est un gars ou une fille, le / la bonus track, décidément) de cet article, parce j’en ai décidé ainsi.
3- Et les autres covers de Viva la Vida, y en a pas ?
Je m’en fous !
J’ai trouvé mon Saint-Peter et je l’appelle par son nom.
J’ai bien écouté ça, j’en ai vomi mon quatre heures et mon minuit aussi, c’est presque aussi mauvais que les reprises de Claude François par M. Pokora (on dirait que c’est le même arrangeur qui a massacré la piste audio) et puis ça. Si la chanteuse est mignonne, je me demande si l’arrangeur ne serait pas un cousin de l’autre massacreur et si le guitariste n’aurait pas suivi des cours par correspondance avec Joe Satriani en mode lent, sans en attraper le talent, mais en en ayant pris les tics, c’est à dire chier un solo moisi dont je ne comprends même pas ce qu’il fait là. Je passe sur le batteur qui ne ferait pas convenablement monter une crème en chantilly et qui s’énerve pour rien.
Non, non, non, bande de rustres, c’est Peter qui a compris le game, picétou.
Je te propose tout de même celui de Boyce Avenue, parce que je trouve que ce mec (Alejandro, le chanteur) a un talent fou, et que comme d’habitude il assure le job (même si ça n’est pas sa meilleure performance à mon goût).
« I used to roll the dice
Feel the fear in my enemy’s eyes »
– Extrait des paroles de Viva la Vida | Auteurs : Chris Martin, Guy Berryman, Jonny Buckland, Will Champion –
C’est propre, mais voilà, il y a Peter en face donc c’est Peter le winner parce qu’il a roll the dice, qu’il rule the world et a plié le game, donc.
Mention pas mal du tout, quoi qu’il en soit.
4- De quoi que ça cause, Viva la Vida ?
J’sais pas moi… ça dit « Vive la vie » ?
Certes.
Disons que l’auteur, quelque part dans son vécu, a puisé dans son imagination afin de nous conter les incroyables aventures de…
Ou alors c’est plutôt constellé de références bibliques et historiques, genre les croisades, et que tu peux aussi bien l’interpréter en tant que tel, tout à fait au premier degré, en te disant qu’il a exprimé un genre de désarroi rapport à l’église catholique romaine, ou alors qu’au travers de ces références, il chante sa quête de rédemption tout en y croyant moyennement, genre « c’est mort de chez mort pour quand je serai mort, Saint-Pierre ne m’offrira pas de place au Paradis parce que je n’ai été rien qu’un mécréant qui a brûlé la chandelle de la vie par les deux bouts et menti toute sa vie, jusqu’à ce moment où j’ai pris conscience du fait que je vivais dans le mensonge mais je sens bien qu’après une telle vie dissolue, c’est mort, hein Saint-Pierre que tu ne vas pas m’appeler pour m’annoncer que j’ai un ticket, dis, hein ?! ».
Dis m’en plus, Wiki !
L’article Wikipedia consacré à la chanson livre ce passage intéressant – non confirmé par le groupe :
« Cette chanson entretient un lien explicite avec deux révolutions en France.
D’une part, la pochette de l’album « Viva la Vida or Death and All His Friends » est basée sur la peinture « La Liberté guidant le peuple » de l’artiste français Eugène Delacroix, inspirée de la Révolution de Juillet, les « Trois Glorieuses ».
D’autre part, selon certains, les paroles de la chanson feraient référence à Louis XVI qui, après avoir triomphé de l’Angleterre durant la guerre d’indépendance américaine, était à la tête du pays le plus puissant d’Europe (la France) d’où les paroles « I used to rule the world » et « feel the fear in my enemies’ eyes . De plus, il était le roi au pouvoir lors de la Révolution française, finissant par être guillotiné par les révolutionnaires, d’où les paroles « revolutionaries wait for my head on a silver plate » (« Les révolutionnaires attendent ma tête sur un plateau d’argent »). »
– Source : Wikipedia | Lire la suite >> –
Enfin tu sais, it’s the same old song (merci qui ? Les Four Tops !) : une chanson, un texte, ou encore un cafard géant coulé dans le bronze et pourquoi pas un guano de pigeon sur un châssis entoilé, ben tu peux y voir / lire / entendre des tas de choses, dans la plupart des cas.
C’est ça la poésie de la vie.
Allez, avec une fois encore un suspens insoutenable, passons au bonus track (finalement, j’ai décidé que ça serait un garçon, LE bonus track).
5- Bonus track
Oui, il est possible que j’ai légèrement spoilé le titre de ce bonus track un peu plus haut.
Je trouve l’ensemble absolument magnifique, au point qu’il est difficile de choisir un passage en particulier, mais disons que celui-ci correspond à un passage musical que j’apprécie au plus haut point :
« Here on Seventh Avenue
I tip my old top hat to you
I hope you find somebody who
Will love you like I do »
– Extrait des paroles de la chanson « Goodbye Philadelphia » | Auteur : Peter Cincotti –
Puis le « I tip my old top hat to you », c’est à la fois une manière de dire qu’il salue élégamment avec son haut de forme sa chérie qui est partie (pauvre folle, comment as-tu pu quitter Peter ?!) façon grand prince qui lui file un « pourboire » (le tip) – genre « même pas mal», puis tout autant – à mon sens – un clin d’œil aux mendiants (p’tit play on words avec le tip, encore c’t’espèce de sale tip) de l’amour qui chantent « ne me quitte pas, j’vais mourir si tu t’en vas, mais bordel qui aura la garde du clebs et des rouleaux de PQ ? » alors que Goodbye Phliadelphia, c’est une pure chanson d’amour (qui parle certes d’une rupture, mais gérée du point de vue « tant que tu es heureuse, même si ça n’est pas avec moi, je t’aime alors j’accepte la situation »), comme Pars de Jacques Higelin, ou Puisque tu Pars de Jean-Jacques Goldman.
Bordel les gars, faites comme eux, conservez votre dignité au lieu de ramper pour retenir l’autre !
Quand c’est mort, c’est mort.
Et maintenant, p’tite page de pub’ interne (qui ne surgit pas en fourbe) t’invitant à cliquer sur tous les articles proposés (et à les lire, tant que nous y sommes).
EN SAVOIR PLUS :
- Annonce personnelle : si quelqu’un sait identifier le micro utilisé par Peter, ça intéresse une de mes nièces chéries qui est chanteuse (et voudrait bien avoir le même), merci de contacter le magazine, qui transmettra (selon la formule consacrée) 🙂
- Tant que nous y sommes, s’il y a parmi vous un fabricant de voix en or, j’suis preneur. C’est pour un ami. J’me comprends.
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Alors, elle est belle la vie avec un cover de « Viva la Vida » de cette qualité, n’est-il pas ?
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Sources documentaires :
Viva la Wikipedia
Notes rédactionnelles & mises à jour :
Article mis à jour le 23/01/2023 (CG-RYL-2023).
Article mis à jour le 22/12/2022 (Norme RYL-12-2022 + corrections).
SÉLECTION MUSIQUE :
AUTEUR(S) DE L’ARTICLE :
- Scatman de Scatman John - 13 juin 2023
- Prisencolinensinainciusol d’Adriano Celentano - 12 juin 2023
- Svalutation d’Adriano Celentano - 12 juin 2023
VOTES | PARTAGES | COMMENTAIRES :
Ravi de l’avoir fait découvrir à quelqu’un d’aussi érudit que toi, Patrick 🙂
Pour moi une belle découverte que ce Peter! Thanks!