ABBA : un groupe de Légende
22 septembre 2019ABBA : 4 Suédois qui ont marqué l’histoire de la musique, malgré une relativement courte carrière (1972 / 1982).
Coucou à tous,
S’il y a bien un groupe européen qui a effectivement marqué l’Histoire de la Musique pop, c’est ABBA.
Durant 10 ans, ils ont en effet accumulé les succès, avec un kick-off international de rêve à l’occasion du concours Eurovision de 1974.
Au-delà d’une image parfois jugé kitsch, notamment en raison de l’utilisation de costumes souvent exubérants, ABBA était une machine de guerre musicale dont les membres maitrisaient la quasi-totalité du cycle de production de leurs disques (composition, textes, arrangements, production…).
La marque de fabrique du groupe était en premier lieu une maitrise de la mélodie, lesquelles étaient sublimées par 2 voix exceptionnelles.
Certains leur ont reproché des textes comportant quelques erreurs de grammaire, surtout pour leurs premiers titres. Mais on s’en tape : l’anglais n’est pas devenue une langue internationale pour sa grammaire, mais bien – outre une domination économique du monde anglo-saxon – pour la sonorité de sa langue (c’est une question de structure syllabique et de fréquence, notamment).
Pour la grammaire, on s’en tape effectivement, parce que beaucoup de personnes non anglophones qui apprécient la musique ont du mal à comprendre l’anglais… surtout chanté par les anglo-saxons :p
Bref, ABBA chantait en anglais, avec parfois quelques erreurs grammaticales relevées par des pinailleurs (cherchez sur le ouebe les « débats » autour du « diging » du titre Dancing Queen, cela vous donnera une idée), mais chantait surtout très bien et sur des mélodies très travaillées.
Sommaire :
Une chanson « testament » pour le Groupe >>
Deux Chansons, une Destinée >>
ABBA : 4 génies, 2 couples associés… >>
ABBA : un Nom, une Histoire
ABBA est l’acronyme des prénoms des 4 membres du groupe :
Agnetha (Fältskog)| Björn (Ulvaeus) | Benny (Andersson) | Anni-Frid (Lingstad)
Ces quatre membres ont longtemps formé 2 couples.
Si l’histoire du groupe démarre à la fin des années 1960 / au début des années 1970, son Histoire mondiale commence en fanfare à l’occasion du concours de l’Eurovision de 1974.
Avec une victoire éblouissante à la clef.
Concours Eurovision de la Chanson | Édition 1974
ABBA – Waterloo :
Je me souviens encore de ce concours, cette année-là. Enfin d’une anecdote précise.
Mon cousin et parrain – Yves – se trouvait à la maison, ou nous étions chez ses parents…
Je me souviens bien du fait qu’il avait dit quelque chose comme :
« Là c’est sûr, c’est ABBA qui va gagner »
après avoir vu et entendu leur performance.
L’histoire lui a donné raison, et a révélé au monde entier une pépite : un groupe suédois qui chante (très joliment) en anglois, sur une musique de qualité.
S’il y a une phrase à retenir de cette chanson, par rapport à ce qui m’a interpelé, c’est celle-ci :
I feel like I win when I lose
Un testament en chanson du groupe en 1980
En 1979, Agnetha et Björn annoncent leur divorce, au début de l’année.
En 1980 sort notamment la chanson testament du groupe :
ABBA – The Winner Takes it All :
Le visage d’Agnetha est grave ; l’insouciance affichée durant le concours de l’Eurovision, et de nombreuses prestations des années précédentes, a bien disparu.
Il y aura encore quelques chansons après 1980, puis un second divorce – celui de Benny et Anni-Frid, ainsi qu’un dernier EP de 6 chansons en 1982.
Et puis s’en vont…
Deux chansons qui scellent curieusement une destinée
Si l’Histoire de la gloire du groupe ABBA démarre avec une chanson qui parle d’une défaite vécue comme une victoire (I feel like I win when I lose), son testament en chanson comporte le mot « winner »… et parle d’une défaite.
Un clin d’œil du destin, certainement.
Les quatre membres du groupe ABBA en 1974. De gauche à droite :
- Benny
- Anni-Frid
- Agnetha
- Björn
ABBA : 4 génies, 2 couples associés, et une cloche en or
Il est possible de disserter longuement du succès – ou du non succès – d’un groupe ou d’un(e) artiste.
Dans le cas d’ABBA, cela me semble assez simple :
2 musiciens de génie – compositeurs, mélodistes et arrangeurs – et 2 voix exceptionnelles.
Dont 1 diamant pur : celle d’Agnetha.
À lire également sur RYL :
Bonus track
Agnetha Faltskog & Gary Barlow – I Should’ve Followed You Home :
Quand le talentueux et élégant Gary Barlow coécrit une chanson magnifique afin de la chanter avec le diamant pur Agnetha Faltskog, la performance est exceptionnelle.
Et ça n’est pas la première fois qu’ABBA ou l’un de ses membres s’engage en faveur de la cause de l’enfance : en 1979, ABBA avait décidé de reverser la moitié des royalties générées par leur chanson Chiquitita à l’UNICEF.
Un milliard de dollars (une paille)
ABBA a fait tinter les hit-parades de la plupart des pays de notre planète.
Selon les estimations, ABBA aurait vendu entre 160 et 300 millions de disques depuis sa formation.
Quel que soit le chiffre, au bas mot, ils ont cassé la baraque.
En 1999, une société financière aurait proposé aux membres d’ABBA 1 milliard de dollars… pour que le groupe se reforme et enregistre de nouveau des disques.
Leur réponse : « c’est non » 🙂
Bisous,
Olivier
Crédits :
Illustration principale : Image par M W de Pixabay
Vidéo et Musique : Youtube et les ayants-droit
Aucune fermeture éclair n’a été coincée à l’occasion de la rédaction de billet
Auteur de l’article :
- Scatman de Scatman John - 13 juin 2023
- Prisencolinensinainciusol d’Adriano Celentano - 12 juin 2023
- Svalutation d’Adriano Celentano - 12 juin 2023
Hello Glob,
Je comprends. Les gouts et les couleurs (ou la version de Coluche), c’est une affaire personnelle.
Les Rubettes, ça me replonge dans les années 1970.
Je partageais une grand chambre avec un de mes frères, qui avait la délicieuse habitude de faire ses devoirs (alors que moi… j’m’étais signé un genre de dispense médicale). qui plus est assez tard le soir (il avait le droit de dépasser le couvre-feu, parce que soi-disant, il bossait).
Et il écoutait en boucle 2 cassettes (t’as connu ça toi aussi, hein ?) : une compil’ des Chaussettes Noires, et un best-of des Rubettes.
Bilan, je suis devenu fan des deux, et connaissais les chansons presque par cœur.
Eh oui, ils font partie des groupes qui n’ont pas rencontré le succès probablement mérité. Mérité parce que tout était là : compos, énergie, et puis de superbes harmonies vocales.
Après, dans le milieu des années 1970, ça n’est pas tant que la concurrence était rude (elle l’a toujours été), mais plus – à mon avis – que le groupe était plutôt à contre-courant de la production de son époque.
Le punk frémissait, et sinon c’était du rock plus… rude.
5 ans avant ou 15 ans après, ils auraient peut-être eu beaucoup plus de succès.
Je crois qu’ils font partie des anglo-saxons qui ont finalement eu plus de succès (et surtout un public fidèle) en France, plus qu’en Grande-Bretagne, à l’instar de Murray Head.
En tout cas, sur RYL, j’en ai mis un bout – en « bonus track » du billet consacré au Jukebox (forcément, je ne suis pas allé chercher le titre bien loin dans ma mémoire ou mon imagination).
Merci pour ton commentaire, en tout cas 🙂
Amitiés,
Olivier
Jamais accroché à ce groupe, je préfère les Rubettes (très sous-estimés, peut-être parce qu’ils n’ont jamais gagnés l’Eurovision. Même s’ils n’ont jamais participés.) et les abats.
Que de souvenirs sur toutes ces fabuleuses chansons d’ABBA…
Principalement lors des vacances fin 70 et début 80, leurs chansons passaient alors « en boucle » sur les stations radio, puis en discothèque aux Sables d’Olonne, où nous passions nos vacances.