Histoire du Jukebox

Histoire du Jukebox

2 décembre 2019 2 Par Olivier - Ride Your Life
Temps de lecture estimé : 13 minutes
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Jukebox : un mot qui amène beaucoup d’images. Jetons un coup d’œil (élégant) sur son histoire.


Histoire du Jukebox
– Source : Image par blitzmaerker de Pixabay – Mécanique de sélection au sein d’un Jukebox –

Retour sur un mythe de la culture made in the USA.


RYL te propose une Histoire du Jukebox – également graphé ainsi : Juke-Box, cette « boîte à musique » emblématique des années 1940 jusqu’aux années 1970, principalement aux États-Unis.

Comme annoncé via l’article précédent, Décembre 2019 est le « Mois du Vintage » sur Ride Your Life.

« Neige en novembre, Noël en décembre »

nous précise par ailleurs un fameux dicton…

Retour sur des machines mythiques, inventives et souvent somptueuses.


SOMMAIRE :


1- Les débuts du Jukebox >>

2- Qu’est-ce qu’un Jukebox ? >>

3- Les grandes marques de Jukebox >>

4- Histoire du Jukebox | L’Âge d’Or >>

5- Histoire du Jukebox | Le déclin >>

6- Le Jukebox de nos jours >>

7- Acheter un Jukebox >>

8- Le Jukebox dans la chanson >>

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Surtout, fais-toi plaisir ! Et à nous également, par la même occasion 🙂


1- Les débuts du Jukebox


Connaissez-vous le point commun entre le Jukebox et la moussaka ?

Deux pays pourraient s’en disputer la paternité.

Pour ce qui concerne le Jukebox, ce sont les USA et la France.

Pour ce qui concerne la moussaka, ce sont la Grèce et la Turquie.
Tant que nous y sommes, la Macédoine a été en quelque sorte partitionnée entre la Grèce… et elle-même, puisqu’il existe un état indépendant, issu de la partition de la Yougoslavie.
Enfin bref, dès que ça parle bouffe (ou état dont le nom évoque un plat), les Grecs sont sur le coup :p

Revenons donc à notre Jukebox et laissons la moussaka à sa place.


Un léger bazar concernant l’historique :

J’ai du croiser pas mal de sources (notez cette expression bien vague : « pas mal » – elle permet de ne pas quantifier tout en gonflant artificiellement la quantité de votre travail. Si vous êtes étudiant(e), notez bien cet artifice, c’est cadeau) afin de trouver une historique convenable et plus ou moins (@ les étudiant(e)s : encore une expression bien floue :p) fiable.

Il semblerait donc que Pierre Joseph Bussoz fut l’inventeur du concept (pas du nom), ou plus précisément l’inventeur du Bussophone, qui ressemble à s’y méprendre à un Jukebox. En fait, le Jukebox ressemble à s’y méprendre à un Bussophone. Son invention remonterait au début des années 1920.

Là où ça se complique, c’est qu’un brevet (j’ai bien essayé de fouiller dans la base des brevets afin de trouver une antériorité, sans succès) aurait été déposé par le camarade Bussoz en 1934… et vendu en 1928 (scrollez jusqu’à la 5ème ligne de jetons, vous trouverez un texte en anglois) ou 1932 à Wurlitzer…

Pour ma part, j’aime bien la date du dépôt du brevet… car il se trouve que c’est la date de naissance de ma Moman chérie. Comme quoi, ce jour fut vraiment un jour important pour notre pays.

Quand je vous dis que le Vintage, c’est un genre de machine à remonter le temps :p

Quoi qu’il en soit, malgré un une invention française doublée d’un dépôt de brevet, le Jukebox – sous ce nom-là – s’est développé aux États-Unis, et ce sont les fabricants de ce pays qui ont exploité le marché – qui fut à une époque considérable.

Ici encore, les sources divergent : certains prêtent la création du premier Jukebox à Seeburg, d’autres à Wurlitzer.

Alors que vous l’aurez bien compris, le premier, c’était le Bussophone :p

Oui, c’est le bazar, j’vous l’avais bien dit :p


L’avis d’un Pro :

Au fil de mes recherches, j’ai découvert un véritable passionné du Jukebox : Jean-Claude Trauchessec, qui nous apporte un éclairage intéressant sur l’origine du mot Jukebox, et dresse un historique des marques phares.


2- Qu’est-ce qu’un Jukebox ?


Oui, parce que dans tout ce bazar de brevets, de noms, de dates… encore faut-il définir ce que l’on appelle un « Jukebox ».


Ce que nous dit le camarade Wikipedia :

Un juke-box, ou jukebox selon l’orthographe rectifiée de 1990, est un appareil public capable de jouer automatiquement de la musique enregistrée, traditionnellement sur des disques.
– Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juke-box –

« Mais alors… un « mange-disque», c’est un Jukebox ? »

Cette définition est effectivement trop vague, trop générale, et ne répond pas à la question (qui est donc « Mais patin cékoi un Jukebox ? »), à mon sens.


Donc, un Jukebox c’est :

  • Un phonographe (= une machine qui fait faire coin-coin à des disques) automatique.
  • Équipé d’un système de sélection automatique de disques – ou de morceaux de musique pour les versions les plus modernes (MP3) – stockés dans la machine (ou sur PC interne ou externe pour les versions MP3).
  • Dont le son est amplifié par un… ben un amplificateur, et un ou plusieurs haut-parleur(s) alimentés électriquement.

Parce que voilà le truc, l’alimentation électrique permet de faire fonctionner la machine ET de contribuer à l’amplification du son.

Ce sont ces 3 caractéristiques réunies qui permettent de qualifier un appareil de « Jukebox » tel que nous le connaissons.


Nous allons maintenant jeter un coup d’œil aussi furtif qu’élégant à l’histoire de ces marques qui – précisément – ont fait l’histoire du Jukebox.


3- Les grandes marques de Jukebox


De celles qui en ont écrit l’histoire, donc.

Assez rapidement, le marché du Jukebox a pris de l’essor, stimulé à la fois par une concurrence née simultanément, une industrie musicale – notamment du disque – en plein boom, et une demande de musique en forte croissance au sein de la population ainsi que la multiplication des « Diner US », ces restaurants à la déco parfois criarde et so vintage dont le feuilleton Happy Days (avec un Seeburg Select o Matic bien en vue, qui a décroché la timbale) a vendu le rêve à presque toute ma génération.


Il y a 4 marques qui ont laissé leur empreinte :

  • Wurlitzer.
    Probablement la marque la plus connue.
  • Seeburg.
    Le challenger qui a senti les bons coups.
  • Rock-Ola.
    Autre challenger… et seul survivant dont la production soit encore active et significative.
  • AMI.
    Un challenger plus modeste… mais encore présent. Doucement.

La plupart de ces sociétés, pour ne pas dire toutes, existaient généralement depuis plusieurs années avant de créer des Jukebox.


Wurlitzer :

La société Wurlitzer a été créée aux USA par Rudolph Wurlitzer, un immigrant Allemand, à la fin des années 1850.

D’abord spécialisée dans l’importation d’instruments de musique fabriqués en Europe (principalement d’Allemagne), la société Wurlitzer est devenue à son tour fabricante d’instruments de musique, notamment de pianos et des orgues de barbarie.

C’est au début des années 1930 que Wurlitzer se lance dans la fabrication de Jukebox, après avoir racheté plusieurs brevets (dont celui de Pierre Joseph Bussoz, si vous avez bien suivi, enfin selon certaines sources).

Wurlitzer a su capitaliser sur son réseau de distribution étendu et sa force de frappe commerciale pour se faire la part belle sur ce marché, malgré un affaiblissement manifeste dû à la crise de 1929.

Les années 1940 et 1950 furent la meilleure période pour la société.

Nous en verrons les raisons au sein du chapitre « Le déclin », mais la société a connu un coup d’arrêt brutal en 1974 (cessation de l’activité Jukebox aux USA) et définitif également pour l’usine européenne en 2013.

Quoi qu’il en soit, Wurlitzer reste la marque qui a le plus percé en termes de notoriété, et est encore très prisée par les collectionneurs.


Si vous souhaitez encore plus de détails sur l’histoire de Wurlitzer, cliquez ici >>


Un exemple de Jukebox collector de chez Wurlitzer :

Jukebox Wurlitzer
– Source : Arts & Prototypes –

Rock-Ola :

La société Rock-Ola a été créée aux USA par David Cullen Rockola, un immigrant Canadien, en 1926.

La société prend le nom de Rock-Ola. David Rockola ne le sait pas encore, au moins pour l’un des deux, mais ce nom évoque deux mythes nés aux USA : le Coca-Cola (qui existait déjà, donc peut-être a-t-il créé le nom de la société en faisant un jeu de mots avec le sien, ajoutant un simple tiret, en toute connaissance de cause) et Rock’n’roll (sur ce coup-là, il ne pouvait pas savoir :p).

Au tout début, Rock-Ola se spécialise dans les jeux de table dits « à péage » (coins operated table games).

C’est assez naturellement que la société propose assez rapidement un premier modèle de Jukebox, vers 1934 (décidément une grande année :p).

Rock-Ola a été durant des décennies le concurrent le plus important des 2 leaders du marché, proposant régulièrement des machines de qualité.

La société a su négocier le passage délicat des années 1970, puis la transition vers les Jukebox à CD (en remplacement des disques vinyles), et enfin vers le Jukebox MP3, de nos jours, tout en continuant à proposer des Jukebox plus traditionnels – CD, donc.

En 2009, Rock-Ola est rachetée par la société AMI Entertainment Network (à ne pas confondre avec la société AMI, l’un de ses concurrents).

Précision importante de Jean-Claude Trauchessec à ce sujet :

« AMI USA n’a racheté que la division Coin-operated de Rock-Ola, càd le marché des jukeboxes de café… ce qui est une erreur stratégique de croissance externe car au lieu de connaitre un essor c’était une branche déjà malade qui a finie par sombrer corps & biens avec l’arrivée massive et pressentie des Ipods made in Japan – des Iphones made in China et du Streaming made everywhere sur la Planéte = bouillon catastrophérique »

Quand je vous dis que Jean-Claude est une encyclopédie du Jukebox, ça n’est pas pour rien.
Et bien vu pour l’analyse concernant l’erreur stratégique.

Challenger des 2 « gros » – Wurlitzer et Seeburg – Rock-Ola est le seul fabricant majeur à conserver une production moderne de Jukebox qui connaisse encore un vif succès aux USA… et ailleurs.


Si vous souhaitez encore plus de détails sur l’histoire de Rock-Ola, cliquez ici >>


Un exemple de Jukebox collector de chez Rock-Ola :

Histoire du Jukebox
– Source : Arts & Prototypes –

Seeburg :

La société Seeburg a été créée aux USA par Justus P. Seeburg, un immigrant Suédois, en 1902

En premier lieu, Seeburg développa des pianos ainsi que divers types de machines « à péage » (incluant donc un système de monnayeur) : des phonographes (à disque unique dans un premier temps, et ultérieurement à sélection) notamment.
La société misera d’ailleurs beaucoup sur les monnayeurs, aussi bien en matière de fourniture de pièces détachées que de fabrication de machines à péage, principalement de machines musicales et jeux.

Durant les années 1930, Seeburg se lance dans l’aventure du Jukebox.
Elle prend très vite une place de compétiteur sérieux face à Wurlitzer, au point de prendre jusqu’à 70% de part de marché.

Très souvent à la pointe, Seeburg surprend à plusieurs reprises en introduisant des nouveautés technologiquement innovantes, notamment au travers de la mécanique « Select o Matic », introduisant un chariot horizontal en lieu et place des traditionnelles mécaniques verticales utilisées pour le stockage des disques au sein des Jukebox.

Au cours de son histoire, Seeburg s’est donc montrée très audacieuse, et a connu une grande diversification de ses activités, se lançant même dans l’industrie naissante du jeu vidéo ainsi que dans la vente de distributeurs à péage (cigarettes, boissons chaudes et froides).

Impliquée avec RCA dans le lancement du – à l’époque révolutionnaire – nouveau standard pour les disques vinyles – le 45 tours – Seeburg créa le premier Jukebox proposant des 45 tours.

La diversification fut peut-être trop grande pour un marché de spécialistes, et la société fut mise en faillite en 1979, après avoir été revendue à plusieurs reprises.

Seeburg reste à la fois un modèle par sa capacité d’innovation, et par sa fin précipitée, après avoir outrageusement dominé le marché du Jukebox, tant technologiquement que commercialement, durant 2 décennies.


Si vous souhaitez encore plus de détails sur l’histoire de Seeburg, cliquez ici >>


Un exemple de Jukebox collector de chez Seeburg :

Histoire du Jukebox
– Source : Arts & Prototypes –

AMI :

La société AMI Co. – pour Automatic Musical Instrument Co. – a été créée aux USA en 1925. Sa création est consécutive à un split-off de la société National Automatic Music Co., elle-même créée en 1909, et dont elle était jusqu’alors une division.

La marque de fabrique de la société consistait en un design souvent kitsch, avec force paillettes, rideaux, faux joyaux…

Son succès ne fut pas aussi étincelant que celui des Seeburg, Rock-Ola et Wurlitzer.
Pour autant, la société continue à produire et commercialiser des Jukebox, allant même jusqu’à proposer des répliques de ses concurrents du passé, notamment Wurlitzer.


Si vous souhaitez encore plus de détails sur l’histoire de AMI, cliquez ici >>


Un exemple de Jukebox collector de chez AMI :

Histoire du Jukebox
– Source : Arts & Prototypes –

IN VINYLE VERITAS DE PATRICK BETTAILLE | Éloquence et désaveu du Cover Art


4- Histoire du Jukebox | L’Âge d’Or


Il y a en fait l’âge d’or commercial, celui du marché en tant que tel, et l’âge d’or du point de vue des collectionneurs.


L’âge d’or du marché :

Le marché du Jukebox a connu 3 superbes décennies : de 1940 environ à la fin des années 1960.

Porté par une forte demande, une concurrence qui provoquait une importante émulation entre les 4 grands – incluant des avancées technologique – le Jukebox était une valeur sûre pour les principaux acteurs du marché.

Celui-ci a d’ailleurs connu son lots de nouveaux entrants, notamment à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Ces nouveaux entrants ont connu moins de succès, arrivant de manière opportuniste sur un marché dominé par des acteurs historiques forts d’une histoire de près de 20 ans et d’une notoriété certaine.

L’âge d’or du marché du Jukebox se situe donc entre la fin des années 1930 et la fin des années 1960.
Cette période constitue donc les « 30 glorieuses » du marché du Jukebox.


L’âge d’or du point de vue des collectionneurs :

Du point de vue des collectionneurs et des passionnés, la période est sensiblement la même : les Jukebox mythiques ont été lancés entre 1940 et le début des années 1960.

Les machines les plus prisées le sont pour leur esthétique, en premier lieu, mais également pour leur fiabilité.
Un bon Jukebox Vintage peut durer très longtemps… à condition d’être entreposé dans un lieu sain, idéalement un lieu de vie (pas trop humide et chauffé, donc).

Vous trouverez des informations très intéressantes concernant les modèles les plus remarquables au sein de l’historique des marques proposé par Arts & Prototypes (voir détail marque par marque sur le site | liens en fin de chaque paragraphe consacré à celles-ci).


5- Histoire du Jukebox | Le déclin


Car oui, après un bel âge d’or, le marché du Jukebox a connu un déclin relativement rapide à partir des années 1970.

La société a évolué, le marché de la musique a connu des mutations, et certaines technologies ont modifié la manière de la consommer.

Nous allons trouver quelques éléments d’explication ci-après.


Parallèle entre le marché du Jukebox et le marché de l’industrie musicale


Clairement, ces 2 marchés ont connu des interactions évidentes.


Années 1930 à 1950 : une évolution parallèle :

Au départ, l’essor de l’industrie du disque vinyle – ainsi que la montée en puissance du Jazz – ont alimenté les jukebox et leur ont même donné leur raison d’être : tout le monde ne possédait pas une platine disques, mais (quasiment) tout le monde pouvait se rendre dans un restaurant type Diner US, ou un bar.
Le jukebox permettait d’écouter le dernier disque en vogue, et ce à la demande, tout en dégustant un hamburger ou en buvant un milk-shake.

Ultérieurement, l’avènement de la musique moderne anglo-saxonne, notamment du Rock’n’roll, a amené une population de plus en plus jeune à consommer de la musique. Et à se trémousser le popotin en dragouillant sur du Elvis Presley ou des artistes de la Motown.


Évolution des supports musicaux et du mode de consommation de la musique :

Mais voilà… à force de parallélisme, le marché du Jukebox a souffert de l’évolution du marché de la musique, et surtout de l’évolution des médias utilisés (du disque vinyle aux MP3 et autres technologies de chargement actuelles).
Le développement de la musique accessible à presque tous au travers des autoradios, des baladeurs (« Walkman », « iPod » etc…) a modifié la manière de consommer la musique.
Aller mettre 1 dollar, ou 1 euro, afin d’écouter de la musique alors que l’on peut l’écouter en voiture, dans le bus, à pied… ça n’était plus aussi évident.


La vente de musique elle-même a connu une très forte mutation ces 20 dernières années. Il ne se vend plus autant de disques physiques, et les divers systèmes (baladeurs, tablettes, PC) à notre disposition permettent de stocker des heures, voire des semaines (ou plus) de musique, accessible à tout moment.

Et pour en écouter en groupe, il reste les bars qui en diffusent non stop, les discothèques (elles aussi en voie de disparition) ou encore les concerts.

Lire notre article « Musique & Numérique : une cohabitation douloureuse » >>


Une industrie a muté, celle de la musique, et souffert.
L’autre – celle du Jukebox – a progressivement périclité à partir des années 1970.
Ainsi en va-t-il de l’évolution, tant des espèces que des marchés. Seuls les plus adaptés survivent. Et parfois, de nouveaux marchés poussent de plus anciens.


6- Histoire du Jukebox | Le Jukebox de nos jours


Que reste-t-il du Jukebox de nos jours ?

Beaucoup, énormément de Jukebox ont été vendus durant les 4 décennies de son âge d’or (du milieu des années 1930 à la fin des années 1960).
Cela implique donc un marché de l’occasion considérable, d’autant que le Jukebox a plutôt disparu des lieux qu’il hantait durant cet âge d’or.
Ce sont donc beaucoup de passionnés et/ou de collectionneurs particuliers qui en disposent de nos jours.

En outre, beaucoup de Jukebox ont été exportés en Amérique du Sud.

Puis il reste le marché du neuf avec les marques survivantes – Rock-Ola en tête, ainsi que du stock résiduel des dernières productions Wurlitzer.

Se procurer un Jukebox de nos jours est donc tout à fait possible, encore faut-il savoir ce que l’on veut : une plus ou moins jolie carlingue repeinte, ou alors un modèle d’occasion en très bon état qui tient la route et fonctionne, ou encore un neuf.


7- Acheter un Jukebox


Si vous souhaitez acheter un Jukebox, un large champ des possibles s’offre à vous :

  • Fouiller les sites d’enchères / de petites annonces (type eBay).
    À vos risques et périls.
  • Aller aux USA avec une très grosse valoche et en dénicher un qui vous semble potable.
    Ici encore, à vos risques et périls : entre « sembler potable » et « en très bon état et d’origine », il y a souvent une très grosse différence.
  • Faire confiance à un spécialiste.
    Ici encore, cela peut être à vos risques et périls, car il y a de vrais spécialistes qui respectent l’éthique et leur clientèle, et – hélas – comme pour tout marché, des margoulins prêts à vous faire passer une tasse à café pour une 1100 ZZR.
    Faites donc confiance à un vrai spécialiste du Jukebox, pas à un spécialiste auto-proclamé qui saura vous vendre tout aussi bien un Jukebox qu’un four à micro-ondes et une paire de tongs.

Afin de vous éviter des tracas, et parce que rien n’est trop beau pour vous, je vous ai trouvé un passionné qui respecte l’éthique et ses clients : Jean-Claude Trauchessec, qui a créé la société Arts & Prototypes, spécialisée dans la vente de Jukebox d’origine, neufs ou d’occasion.

J’ai eu le plaisir de m’entretenir au téléphone avec lui la semaine passée, et en ai plus appris avec lui au sujet du Jukebox que depuis le début de ma vie, et cela en 1/2 heure à peine.

L’homme est passionné et passionnant. Il a sillonné les USA afin de parfaire sa connaissance du matériel, et continue à transmettre cette passion avec une jeunesse et une sincérité enthousiasmantes.

Un jeune homme de 78 ans qui vit encore de sa passion et sait la transmettre, cela ne pouvait que me plaire.


Arts & Prototypes :

Jean-Claude propose un site de vente très complet :

http://www.jukebox-france.com/index.php

Ainsi qu’un site original, qui présente le Jukebox comme un produit d’investissement :

http://www.jukebox-investissement.com/


Depuis plus de 30 ans, Jean-Claude fait vivre sa passion et propose une expertise rare en France dans le domaine du Jukebox. Il a su satisfaire des centaines de clients en leur trouvant LE Jukebox de leurs rêves.


8- Le Jukebox dans la chanson


Si le Jukebox a été porté par l’industrie du disque, celle-ci lui a assez souvent rendu la politesse : de nombreuses chansons évoquent le Jukebox.

J’en ai sélectionné 2, juste pour le clin d’œil (et parce que j’apprécie les 2 artistes / groupes concernés).


The Rubettes | Juke Box Jive :

– Source : Youtube | The Rubettes / Juke Box Jive –

La chanson connaitra une reprise en français, comme plusieurs titres de The Rubettes, dont « Sugar Baby Love » repris par Dave en français sous le titre « Trop beau ».

Lire notre article sur le groupe The Rubettes >>

Oui, bien entendu, j’ai choisi tout à fait au hasard cette version de la vidéo.
J’suis un esthète, j’y peux rien.


Eddy Mitchell | Couleur Menthe à l’Eau :

– Source Youtube | Eddy Mitchell / Couleur Menthe à l’Eau –

Certes, niveau « vidéo », c’est vachement moins vendeur que la précédente.


À LIRE ÉGALEMENT SUR RYL :



Si vous souhaitez acheter un Jukebox afin de parfaire votre intérieur Vintage, ou tout simplement parce qu’en posséder un est un vieux rêve, vous savez maintenant où en acheter.


Remerciements particuliers :

Je tiens à remercier tout spécialement Jean-Claude Trauchessec pour sa disponibilité, sa passion communicative, son savoir encyclopédique et sa gentillesse.


Bisous mes chéris 🙂

Olivier


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Crédits :

Illustration principale : Image par Виктория Бородинова de Pixabay
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Chaque année, des jukebox sont abandonnés dans des décharges sauvages. Ne fais pas cela, c’est moche
Aucun jukebox n’a été abandonné ou maltraité à l’occasion de la rédaction de cet article


Sources documentaires :

Wikipedia, l’incontournable
Arts & Prototypes et Jean-Claude Trauchessec, le « pape » du jukebox en France


Notes rédactionnelles & mises à jour :

Article mis à jour le 7/02/2023 (CG-RYL-2023).


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AUTEUR(S) DE L’ARTICLE :

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