Neil forever Young
17 août 2019Neil Young : un nom pour une légende de la musique rock.
Professionnellement actif depuis la fin des années 1960, le jeune Neil continue à délivrer un rock puissant, mais également mélodieux, avec des textes profonds et des thématiques souvent très sociales, en accord avec ses convictions et ses engagements.
Un billet musique sur celui que j’appelle sans hésitation, ni sentiment d’être un groupie, mon « idole » musicale : Neil « forever » Young.
Sommaire du billet « Neil forever Young » :
3- Mon « histoire » avec Neil >>
4- En avant la musique avec Neil >>
5- Harvest : l’album légendaire >>
6- Le Concert de Neil diffusé par le BBC en 1971 >>
7- Une de mes préférences à moi >>
1- Qui est Neil Young ?
Pas si connu que cela en France – mais cela viendra, Neil Young est un artiste majeur de la scène rock mondiale.
Il incarne une influence assumée par de très nombreux musiciens, dont Kurt Cobain et Eddie Vedder, rien que cela.
J’ose même lui attribuer une part de paternité dans le mouvement grunge.
Cherchez des vidéos de « Cortez the Killer », notamment le live @ Weld, vous verrez ET entendrez.
Ce n’est donc pas un hasard si Kurt Cobain et Eddie Vedder le citent (ou l’aient cité) comme une référence.
Musicalement, même si le style grunge tend plus à être une culture qu’un simple mouvement musical – c’est le cas de nombreux mouvements musicaux, cela dit – on retrouve dans son jeu et sa musique beaucoup de points qui caractérisent la musicalité grunge, particulièrement durant les années 1970.
C’est notamment ainsi que Neil Young s’inscrit forever dans l’Histoire de la musique rock.
2- Style musical de Neil Young
Génial.
Ça n’était pas ça la question ?
Neil Young a commencé par un style folk / rock / country, dont je n’hésite pas à dire qu’il a constitué l’essentiel de son répertoire.
Il a d’ailleurs été membre du trio devenu quatuor (ben voui, subséquemment :p) : Crosby, Stills, Nash & Young.
Au cours de sa (désormais très longue) carrière, il s’est essayé à plusieurs autres genres musicaux.
Oui, je reste vague. Neil reste un monstre sacré du rock.
Et puis les styles, les genres, fondamentalement, je m’en cogne.
Neil Young – Le Musicien :
Musicien autodidacte, multi-instrumentiste, il joue notamment de la guitare, du banjo, du piano, de l’orgue…
Si son instrument de prédilection est la guitare – aussi bien acoustique qu’électrique – il tâte merveilleusement les claviers.
3- Mon histoire avec Neil Young
Non, Neil et moi ne nous sommes jamais rencontrés physiquement.
J’ai par contre eu le privilège d’assister à l’un de ses concerts en France, avec notamment mon Fils, alors âgé de 11 ans, en 2008.
Je souhaite simplement vous dire comment j’ai découvert Neil : c’est l’un de mes frères qui me l’a fait découvrir, vers 1975. Il avait acheté le 33 tours (obligé de poster ce lien, certaines jeunes personnes n’ont jamais connu les disques « vinyles »…) de l’album légendaire « Harvest » – j’y reviendrai plus bas.
Ledit disque a été enregistré sur cassette audio (même chose que pour les vinyles :p) ; j’avais récupéré cette cassette (ou une autre copie, j’sais plus) et la passais en boucle sur mon lecteur portable mono.
Devenu adulte (enfin…), le CD a émergé (marde, vous connaissez le CD tout de même, les djeunz ? :p) ; j’en ai acheté un. Puis un second – pour la voiture.
Puis un autre, offert à mon Fils.
Qui m’a offert un autre album de Neil à Noël dernier (parce qu’il sait que celui que j’écoute dans la voiture, ben il est usé à force :p).
Neil, ma famille t’a fait faire un sacré CA, tout de même 😀
Je ne remercierai jamais trop mon frère de m’avoir fait découvrir Neil.
Curieusement, je n’ai que – relativement – récemment découvert le répertoire étendu de Neil. Je n’ai pas dit « hier » ou « le mois dernier ».
C’est en fait grâce à Youtube – il faut rendre à ce media bien appréciable un hommage légitime – que j’ai eu la curiosité de rechercher d’autres morceaux, vers fin 2005 / 2006, au tout début de son histoire.
Là, ça a été une grosse claque. De plus.
4- En avant la musique avec Neil
Neil Young – Harvest Moon / live :
C’est l’une des chansons de Neil que je préfère.
Je la chantais souvent à ma Maman, et elle avait la gentillesse de me dire que je (la) chantais bien.
Voui, une gentille Moman ça n’a qu’un cœur, ça n’a ni nez ni oreilles critiques.
A l’occasion d’un prochain billet, je vous parlerai de la « Harvest Moon ». Pas (que) de la chanson, mais aussi de ce à quoi ce terme se réfère.
Pour ceux qui aiment bien la guitare, vous aurez noté, et noterez encore mieux en découvrant son répertoire que Neil est un fabuleux guitariste, pas vraiment du type branleur de manche hyper rapide avec 40 notes à la seconde.
Plutôt du genre très gros feeling, énorme technique et grosse propreté de jeu.
Je vous recommande notamment d’écouter les morceaux « Cortez the Killer », « Like a Hurricane » ou encore « Southern Man » afin de vous rendre mieux compte de son style à la guitare électrique.
Dans ce morceau et cette version, j’apprécie (notamment) le jeu – toujours propre – et les attaques de la strumming hand (la main qui gratte, koa) accentuées comme il faut.
5- Harvest : la légende en route
Le 14 Février 1972, ça vous parle ?
Certes, il s’agissait d’un jour de Saint-Valentin ; mais pas que.
C’est aussi une date dans l’Histoire de la musique : alors qu’il n’a pas encore 27 ans, (enfin sa maison de disques mais bon hein wala koa) un disque d’anthologie.
Harvest.
Neil propose un album carrément couillu, accompagné d’une formation alternative à sa formation usuelle – Crazy Horse – à savoir The Stray Gators, emmenée par un autre génie de la musique – Jack Nitzsche.
Pourquoi Harvest est un album carrément couillu ?
Entre les sessions jouées dans la grange du ranch de Neil, les 2 morceaux enregistrés avec le London Symphony Orchestra – sous la direction de Jack Nitzsche, 1 morceau enregistré en direct à l’occasion d’un concert donné à la UCLA (vous savez, le machin qu’il y avait d’écrit sur tout plein de sweat-shirts dans les années 1980, et qui se trouve être une prestigieuse université californienne), nous pouvons dire qu’il s’agit d’un disque couillu :p
Le genre de l’album : folk, country, symphonique, rock. Rien que ça.
Écoutons donc un autre morceau qui fait partie de ce disque de légende – mais que Neil jouait déjà plusieurs mois avant.
Couverture de l’album Harvest :
6- Le concert de Neil Young diffusé par la BBC en 1971
Neil Young – A Man needs a Maid | live @ the BBC 1971 (l’album n’était donc pas encore sorti) :
Je vous ai cherché une séquence longue, durant laquelle Neil parle / joue avec le public.
Il part des 2 gobelets dont il dispose, fait un parallèle avec la voiture aux USA, fait une blague façon « spot publicitaire » made in US TV, reparle des voitures – il explique qu’aux USA, à 16 ans, on passe son permis – « ce qui fait de vous un homme » – puis il parle de la force symbolique de ladite voiture, souvent customisée, qui fait beaucoup de bruit même quand elle n’a pas encore commencé à rouler – et c’est là que le parallèle avec les « dual BBC cups » trouve son écho, puisqu’il parle des multiples pots d’échappement etc…
Bon, ça c’est pour la partie rigolote.
Puis la magie commence. La chanson tout autant que son interprétation sont sublimes.
Cette chanson n’est pas forcément très gaie, et des années sombres s’annoncent, mais il ne sait pas encore.
La mort de son guitariste de l’époque – celui de la formation Crazy Horse, Danny Whitten (il a écrit à la même époque que « A Man needs a Maid » la chanson « The Needle & the Damage Done », qui s’avèrera hélas prophétique) en 1972 des suites d’une overdose fatale d’héroïne sera le début d’une période très difficile de sa vie.
7- Une dernière pour la route
Pour aujourd’hui, Neil reviendra dans cette partie du site :p
Neil Young – Like a Hurricane / live unplugged :
La version studio de cette chanson est jouée à la guitare électrique assez énervée.
J’apprécie les deux, mais j’ai une préférence pour cette version à l’orgue et à l’harmonica.
Le thème de la chanson, c’est le coup de foudre amoureux.
Vous pouvez en découvrir les paroles (en anglois et en français) en cliquant ici >>
Il y en a forcément qui vont nous dire que ça ne parle pas d’un coup de foudre amoureux, mais que ça parle d’héroïne…
Pffffff. Moi je veux prendre le sens qui me touche.
Poétiquement parlant, le texte me plait beaucoup.
Puis cela me rappelle… nan, j’vous l’dirai pas :p
À lire également sur RYL :
8- Neil forever Young
J’ai nommé ce billet Neil forever Young parce qu’à chaque fois que j’écoute les chansons de Neil, je l’imagine comme il était à l’époque de la sortie de l’album Harvest.
Comme dit plus haut, il est hautement probable que je reparle de Neil Young par ici – et pas que.
D’ailleurs, j’en cause encore ici, de Neil >>
Plus d’infos sur Neil Young :
Article Wikipedia consacré à Neil Young >>
La zebi mes Loulous 🙂
Olivier
Crédits :
Illustration : « ‘Shelter me from the powder and the finger…' » by acase1968 is licensed under CC BY-NC-ND 2.0
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Bonjour Cindy,
A mon tour de te remercier pour ton gentil commentaire 🙂
Je suis ravi que cet article te plaise, et espère t’avoir fait découvrir Neil, ou si tu le connaissais déjà, une partie de son répertoire.
Passe une heureuse journée, et encore merci 🙂
Olivier
Un grand merci pour cette présentation de Neil young originale et pour ces morceaux choisis pleins d’émotion, je découvre ton blog avec grand plaisir !