Conjugaison alternative du verbe Rédiger

Conjugaison alternative du verbe Rédiger

15 août 2019 0 Par Olivier - Ride Your Life
Temps de lecture estimé : 4 minutes
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Salut les loulous,

Ceci n’est pas un billet sur la grammaire…

Cependant, il m’est venu cette pensée au sujet du verbe « rédiger ».


Rédiger peut ainsi se conjuguer de cette manière


Je rédige
Tu rédiges
Il rédige
Nous rédigeons
Vous rédigez
Ils décrochent

J’ai bien précisé qu’il s’agit d’une conjugaison alternative du verbe Rédiger.


Mais qui est donc ce « ils » ?

« Ils », c’est le lectorat, l’audience, le public, les fans, les followers etc..
Alors pourquoi « ils décrochent » ?
Parce que ce sont des mécréants, parce qu’ils ne nous apprécient pas, parce que c’est la vie ?


Et pourquoi « ils décrochent », Ray ?

Ceci est une possibilité, point une fatalité. D’où le conditionnel – phonétique :p – avec certes une mauvaise syntaxe puisqu’il s’agit d’une question, mais « pourquoi Ray décroche-t-il ? » ça ne fait plus le job.


J’en viens au fait


Il existe de nombreux conseils sur la rédaction (d’articles, d’ouvrages littéraires etc…) ; je les suis peu – encore faudrait-il déjà que je les lise. Pas par défiance (mot à la mode), mais plutôt parce que j’écris – disons-le – à l’instinct, et généralement au kilomètre. Je publie (je n’utilise pas la fonction « brouillon », je suis au blog ce qu’est Bob Morane au vaste monde : un aventurier), puis je relis ensuite, avec de nombreuses éditions afin de corriger les fautes – tout du moins celles que je repère, supprimer quelques lourdeurs de syntaxe, réparer des bévues liées à des modifications faites à la va-vite etc….
Bref, je tape, je frappe, j’aligne, j’disperse, j’ventile (ah non, ça c’est dans « Les Tontons Flingueurs »).

Je pars du principe que même en prenant toutes les précautions suggérées, en suivant les règles de l’art, le fait qu’un lectorat – quelle qu’en soit l’étendue – accroche à mes écrits relève, sinon du miracle, au moins d’une part indéniable de « chance ».
Certes, la chance est un concept qui peut s’avérer délicat à utiliser. Certains y croient, d’autres non.


Du succès et de la chance :

Pour ma part, je pense que tout succès comporte sa part de chance.
Songez au monde artistique, par exemple celui de la chanson. Combien d’artistes de talent ne rencontrent jamais le succès (le contraire est vrai aussi :p) ? Et pourtant, ils ont pu écrire, composer, jouer et/ou chanter formidablement. Que s’est-il passé ?
A mon sens, pour ceux-ci, il n’y a pas eu le facteur chance. Le bon moment, au bon endroit, avec le bon auditoire.


Du succès… et du succès…

Il faut également relativiser la notion de succès.
Il y a le succès d’audience, certes – et très sincèrement, courir après me semble assez légitime à partir du moment où l’on souhaite rendre publique une œuvre – puis il y a un autre succès : être arrivé à faire la chose.
C’est peut-être le plus important.

Enfin, je préfère écrire sans trop me demander si la manière dont je le fais est « conforme aux canons de la littérature et de la rédaction ». Cela serait peut-être « mieux » à certains égards, mais moins spontané, voire moins sincère.


Une œuvre ?!


Parce que tu penses sérieusement que ce que tu écris, c’est une œuvre ?

Ah mais tout à fait. Le mot « Œuvre » ne présage en rien de la qualité.
Le sens étymologique du mot est :

(XIIe siècle) De l’ancien français tardif uevre, primitivement ovre, qui remonte au latin opera(pluriel de opus « œuvre »), employé au féminin singulier dès le latin pré-classique (Plaute) au sens de « activité, travail ». Quant à opus, le mot a été continué dans l’ancien français sous la forme (h)ues.
– Source : https://fr.wiktionary.org/wiki/%C5%93uvre –

Encore au sein du même article :

œuvre \œvʁ\ féminin Objet créé par un être vivant, manifestation tangible d’une pensée, même infime, réalisation d’un produit, fonctionnel ou non.
Objet créé par un être vivant, manifestation tangible d’une pensée, même infime, réalisation d’un produit, fonctionnel ou non.
L’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes, comme on l’imprime encore tous les jours, […]. — (Georges SOREL, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, p. 158)
– Source : https://fr.wiktionary.org/wiki/%C5%93uvre –


Il n’y a donc rien de pompeux à parler d’œuvre :p


Rédiger et Publier, c’est aussi Risquer…

J’en reviens à ma conjugaison ; la chute est proche (celle de l’histoire, pas la mienne, j’espère).
Rédiger ET publier, c’est prendre un risque – relatif, j’en conviens. Celui de ne pas trouver d’audience, notamment parce que l’on ne l’aura pas accrochée. Donc le risque de vous voir décrocher.

Je prends ce risque – totalement assumé – à chaque fois que je publie, et cela ne devrait pas faire grimper le tarif de mon assurance RC.


Autre version


Oui, une autre version de la conjugaison du verbe Rédiger :

Je rédige et publie
Tu décroches
Il en est ainsi
Nous ne vieillirons pas ensemble
Vous le saviez déjà
Ils ne se marièrent point et n’eurent point tout plein d’enfants

Par contre, à défaut de nous marier et d’avoir tout plein d’enfants ensemble, j’espère que nous ferons route ensemble, au moins sur ce site.

Et vous aurez appris via ce billet relatif à la conjugaison alternative du verbe Rédiger que je suis un aventurier :p

Et au sein de cet autre billet, vous apprendrez encore plus combien j’en suis un…


À lire également sur RYL :

et c’est nettement plus intéressant…



La zebi mes Loulous 🙂



Crédits :
Illustration principale : Michal Jarmoluk de Pixabay


Encore de la culturisation avec Ride Your Life :


Auteur de l’article :

Olivier - Ride Your Life
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