Réseaux sociaux = pluriel de l’hérésie sociale ?
17 août 2019Ce titre vaut néanmoins une explication ; je rappelle au passage que ce titre est une boutade, sous forme de question, et non pas une affirmation.
Mais qu’est-ce donc que cette histoire d’hérésie ?
Je sais : vous l’aurez compris, c’est juste pour le jeu de mots.
Cependant, le fond de la question, car c’en est une, est « les réseaux sociaux constituent-ils une nuisance sociale ? ».
Oh patin, ça sent la dissertation level Hypokhâgne renforcé.
Je ne vais pas aller jusque là, soyez-en assuré, je n’ai ni le level ni la volonté de prétendre à cela.
Néanmoins (et oreilles en plus, ça c’est fait), les réseaux sociaux, à l’instar des tatouages, font couler beaucoup d’encre.
Les réseaux sociaux constituent-ils une « mauvaise chose » ?
Ben non.
Fin de l’exposé :p
Marde, il faut développer…
Donc… Les réseaux sociaux constituent des moyens de communication, des outils.
Comme tout outil, ils peuvent être utilisés à plus on moins bon escient. L’outil est rarement intrinsèquement mauvais (je précise « rarement » car hormis dans certains films de SF / catastrophe dans lesquels ils sont utilisés pour faire péter un astéroïde qui allait nous faire partager le sort présumé de nos ancêtres les dinosaures, je ne vois pas d’utilisation vertueuse à la bombe dite atomique, par exemple).
[séquence « je raconte ma vie »]
Je dis d’ailleurs souvent à mes élèves (oué, je suis un genre de professeur de boxe amateur) lorsque je leur fais faire (pour le fun, je n’ai nullement la prétention d’être professeur de self-défense) un exercice de défense sur attaque au couteau :
« Le plus dangereux, à votre avis, c’est le couteau, ou celui qui le tient ? »
Avant qu’ils n’esquissent une réponse, j’ajoute :
« Ben c’est le couple. Songez à rapidement le faire divorcer ».
[fin de la séquence « je raconte ma vie »]
C’est donc son utilisation – à l’outil en général, pas à la bombe nucléaire (là ça n’est jamais bon) – qui peut être bonne ou mauvaise. Adaptée ou abusive. Et tutti quanti.
Si les réseaux sociaux sont notamment très décriés – par certains, et là c’est drôle, qui les utilisent eux-mêmes parfois compulsivement – c’est probablement parce qu’ils constituent un moyen de communication hautement viral, à propagation pour ainsi dire immédiate, et – dans une certaine mesure – sans filtre. Comme les Gitanes Maïs (rappel : fumer, c’est mal), mais ils nécessitent moins d’allumage à répétition que ces dernières.
Le sans filtre, ça fait plus tousser…
Les dirigeants de toutes époques n’apprécient pas le sans filtre, forcément.
Je vous invite cependant à vous infliger lire les « tweets » de certains de nos représentants politiques ; vous en viendrez probablement à la même conclusion que moi : à l’école (ou ailleurs), ils ont du lire l’Évangile selon Saint-Matthieu.
Bien… OK… Certes… Mais encore ?
La réponse à la question devient alors plus nuancée qu’un simple « ben non ».
Parce que décrier quelque chose que l’on utilise compulsivement, c’est tout de même chelou – je parle donc de « certains », ceux-là même qui ont parfois l’écume aux lèvres en en parlant, et tweetent dans la minute pour s’exprimer sur un sujet de la plus haute importance.
Cet aspect là tendrait donc à me pousser à répondre « voui, cépafo ».
Mais malgré tout, la réponse est plutôt « ben non ».
Les réseaux sociaux ne constituent pas à mon sens une nuisance sociale. Ils sont plus ou moins bien utilisés, voilà tout. Et mal utilisés, ils peuvent effectivement avoir un impact nuisible (à notre société qui se porte tellement bien :p).
Le même procès a été « fait » (c’est moche « faire un procès », ça n’est pas très rigoureux du point de vue du français) – et continue régulièrement à l’être – à l’encontre d’Internet, des téléphones mobiles et de plein d’autres choses encore.
Ride Your Life n’est pas sur les réseaux sociaux…
Point encore, mais cela viendra.
Au préalable, je souhaite d’abord :
– Donner plus de matière à ce site
– Comprendre comment utiliser les réseaux sociaux
– Me couper les ongles
Lorsque tout cela sera fait, je pense que j’en choisirai 1 ou 2 – voire 3 si soudain je suis pris de passion, et ne manquerai pas de pondre un billet à ce sujet afin de vous en faire part.
Et pour conclure en beauté (ou pas)
Parce que le titre de ce billet traite de la question du pluriel…
Connaissez-vous le pluriel de Coca-Cola™ ?
Je vous laisse découvrir la réponse en cliquant ici >> (soyez indulgents quant à l’orthographe utilisée par les intervenants… Vous êtes sur Internet en 2019 :p).
Bisous mes loulous 🙂
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Illustration principale : Image par Gerd Altmann de Pixabay
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Auteur de l’article :
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